Le secteur de l’automobile en Algérie se prépare à une transformation majeure, avec un accent particulier mis sur la production locale et la régulation des pratiques des concessionnaires.
Le ministère de l’Industrie continue de travailler activement pour relancer l’industrie automobile, en facilitant des négociations avec des fabricants mondiaux et en mettant en place des règles strictes pour protéger les droits des consommateurs. Dans un contexte de renforcement de la production locale et de développement de l’industrie automobile, le ministre de l’Industrie, Saïfi Ghrib, a clarifié plusieurs mesures pour encadrer l’activité des concessionnaires de véhicules.
Ces mesures incluent l’interdiction de percevoir des acomptes tant que les véhicules ne sont pas prêts à être livrés dans les délais prévus, ainsi que la possibilité de prolonger les délais de livraison par un accord amiable entre le concessionnaire et le client. En cas de nonrespect des engagements, les concessionnaires doivent rembourser les clients avec une indemnité de 10 %. Le ministère se concentre également sur la relance des usines automobiles fermées, comme l’ancienne usine Kia de Batna, et sur la création de nouveaux pôles de production, notamment à Oran. L’objectif est d’établir une industrie automobile locale durable, qui réduira la dépendance aux importations et renforcera les capacités de production du pays, tout en veillant à la satisfaction des consommateurs algériens.