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Ressources hydriques
Le taux de remplissage des barrages estimé à 39%
25 Mars 2025

Le directeur général de l’Agence nationale des barrages et transfert (ANBT), Abdellatif Azira, fait état d’un taux de remplissage global de 39 %, soit environ 3 milliards de mètres cubes stockés à travers les 81 barrages en exploitation.

En effet, l’Algérie enregistre depuis plusieurs mois un important déficit en précipitations. Elle voit l’été arriver avec la hantise d’une pénurie d’eau dans certaines régions du pays. Certains spécialistes se montrent plutôt sceptiques. Compte tenu de certains paramètres tels que :

Le climat semi-aride dont la majeure partie du territoire est désertique. L’Algérie, rappellent-ils, ne compte ni grands fleuves ni montagnes enneigées en grand nombre et le comble, c’est que certains barrages et retenues sont à un niveau peu encourageant. Mais les dernières chutes relativement importantes de pluie qui ont été enregistrées à travers le territoire national, tardives soient-elles, ont balancé la donne, éloignant ainsi le spectre de la sécheresse qui a plané ces derniers mois au sein de la population.

L’espoir revient donc parmi nous ! En effet, c’est dans la région ouest du pays que ces précipitations sont les plus importantes. En effet, certains barrages, comme Béni Haroun, Mexa (Annaba, Seklafa (Laghouat) et Djerf El Terba (Béchar), ont atteint leur pleine capacité, entraînant des opérations de déversement pour réguler les niveaux, a précisé, Abdelatif Azira. Concernant l’autonomie des barrages et leurs capacités à assurer les besoins en eau durant la saison estivale, il est très tôt de faire le pronostic réel selon les spécialistes.

Pour le moment, on considère que le taux actuel n’est pas encore suffisant, étant donné qu’il faudrait, un minimum de 50% de taux de remplissage pour évoquer un été serein en matière de ressources. Abdelatif Azira a fait observer qu’il y a des écarts de pluviométrie entre les différentes régions du pays. « Il y a un déficit dans la zone centre alors que les précipitations ont été plus importantes à l’ouest par rapport à l’année précédente », a indiqué le DG de l’ANBT au salon de l’Hydraulique organisé à la Safex à l’occasion de la journée internationale de l’eau.

En effet, cela fait longtemps que le pays n’a pas connu une situation de stress hydrique comme ces dernières années. Malheureusement, ce n’est que le début d’une situation qui s’annonce de plus en plus difficile à gérer en ces temps de disette, et les autorités quant à elles ne cessent de rassurer quant à la disponibilité du précieux liquide. En effet, c’est le cas de le dire puisque les pouvoirs publics considèrent désormais le dessalement de l’eau de mer comme une solution incontournable pour sécuriser son approvisionnement en eau.

Pour faire face à ces défis, l’Algérie a établi des usines de dessalement, se positionnant ainsi en pionnière à l’échelle africaine dans ce domaine. Ces infrastructures contribuent non seulement à l’approvisionnement en eau potable des grandes agglomérations et des zones côtières, mais elles jouent également un rôle crucial dans le soutien aux secteurs agricole et industriel, tous deux fortement dépendants de l’eau.

Par : IDIR AMMOUR

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