L’Assemblée populaire nationale (APN ) est parvenue, enfin, à se doter d’un nouveau règlement intérieur. Ce dernier a été en effet adopté lors d’une séance tenue à huis clos. Cette séance de vote , attendue depuis fort longtemps, ne s’est pourtant pas déroulée dans les meilleures conditions.

C’était une séance houleuse, selon des sources parlementaires. Elle a été émaillée par des controverses entre certains députés et le président de l‘APN. Des députés affiliés à trois partis politiques se sont en effet accrochés avec Brahim Bouhali. Il s’agit de députés appartenant à trois groupes parlementaires, à savoir le FLN, le MSP et le mouvement El Bina. Et, faute de consensus, les députés des trois groupes parlementaires ont fini par quitter l ‘hémicycle avec fracas provoquant de grands remous. Mais malgré cela le président de l’APN ?

Brahim Boughali, a poursuivi la séance avant de asse au vote ou il a pu compter sur la présence des députés du RND, des dépendants du front El Moustakbal et d’autres députés affiliés à de petites formations politiques Quoi qu’il en soit le projet de règlement intérieur a été finalement adopté alors que dans les coulisses les contestataires n’arrivaient pas a ravaler leur colère. Mais qu’est ce qui justifierait cette et ce courroux ?

En somme sur quoi portait exactement ces divergences ? Les trois groupes parlementaires ont présenté leur vesion sur ce désaccords avec le président de l’APN . dans un communiqué commun ils ont dénoncé ce qu’ ils ont qualifié de « dépassements » de Brahim Boughali.

Les députés du FLN, du MSP et du mouvement El Bina ont exprimé leur regret par rapport au fait que le président de la chambre basse du parlement a fait « avorter le consensus » car , selon le communiqué commun il était entendu au préalable de privilégier le consensus dans l’adoption du texte de loi en question.

Selon donc leur version Brahim Boughali n’en a pas tenu compte de cet accord. Ils reprochent également au président de l’APN d’avoir enfreint les règles démocratiques dans la gestion des séances et son refus catégorique de vérifier le comptage des voix des votants. Les trois groupes parlementaires ont, enfin, lancé une invitation à Boughali pour corriger et revoir sa position en privilégiant le sens de la responsabilité et du Consensus. Mais il semble que c’est déjà trop tard pour faire machine arrière puisque le texte a déjà été adopté.

Un texte qui a donné des sueurs froides aux deputés puisque il est éxaminé depuis des années à trouver la voie vers la concrétisation. Il a suscité des séances marathoniennes notamment au sein de la commission des affaires juridiques mais des divergences ont toujours fait qu’il soit finalement bloqué. Notons que l’adoption de ce règlement intérieur de l’APN intervient dans le cadre de la mise en conformité avec les dispositions de la constituions amendé.