Le Maroc traverse une période de crise diplomatique, avec une succession de revers dans divers domaines, notamment politique, économique et sportif. Ces échecs ont mis en évidence l’isolement croissant du pays au sein des organisations internationales, régionales et continentales, exacerbant sa situation sur la scène mondiale.
Sur le plan sportif, la situation a atteint un nouveau sommet après que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a adressé un avertissement sévère aux autorités marocaines, les accusant de mêler l’esprit sportif à de la propagande néocoloniale. Ce coup dur fait suite à l’exclusion du Maroc de plusieurs événements internationaux importants, notamment le sommet du G20, où l’Algérie et d’autres pays africains ont pris le devant de la scène.
Dans le domaine européen, les décisions de la Cour de justice de l’UE annulant des accords de pêche et agricoles entre l’Union européenne et le Maroc ont porté un coup supplémentaire à la diplomatie marocaine. Ces décisions montrent l’échec du Maroc à obtenir des avantages illégaux au sein de l’UE. En Afrique, la diplomatie marocaine a subi une défaite notable lors du dernier sommet de l’Union africaine, où l’Algérie a remporté le poste de vice-président de la Commission, consolidant ainsi l’isolement diplomatique du Maroc. De plus, les tensions avec certaines institutions politiques européennes, particulièrement concernant l’exécution de la décision de la Cour européenne, aggravent encore la situation du pays.
L’échec marocain se poursuit aussi sur le plan de l’influence en Amérique latine, comme en témoigne la polémique au sein du Parlement mexicain suite à la visite du président de la Chambre des représentants marocaine. Cela reflète un rejet général de la politique d’occupation marocaine et de son non-respect des droits de l’Homme. En résumé, le Maroc se trouve aujourd’hui dans une position diplomatique de plus en plus fragile, ses tentatives de contourner la légitimité internationale pour obtenir des gains politiques illégaux étant systématiquement mises en échec par la communauté internationale.