Le « terrorisme » routier continue de sévir à travers toutes les régions du pays. Plusieurs morts sont annoncées par-ci, par là, et autant de blessés dont certains demeureront handicapés à vie. C’est le triste constat des différents corps de sécurité et la Protection civile à travers les bilans avancés à chaque fois.
En effet, les chiffres sont là pour nous rappeler que le non-respect du Code de la route mène inéluctablement à une mort certaine. Les mois et les années se suivent et se ressemblent dans leur litanie en matière d’accidents de la circulation devenus un véritable phénomène de société. En effet, le terrorisme routier ne cesse de mettre en péril la vie des peronnes, et ce en dépit des dispositifs de sécurité mis en place et les campagnes de sensibilisation lancées par les autorités concernées.
Les spécialistes ne cessent d’appeler, les pouvoirs publics et les médias nationaux, notamment les chaînes de télévision, à renforcer les campagnes de sensibilisation, pour conscientiser la société sur la gravité de ces accidents dont les séquelles restent souvent à (tout) jamais.
Une question à laquelle le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire voue une grande importance et qui constitue une «question prioritaire» de son ministère. Brahim Merad s’exprimait dans une allocution à l’occasion de l’installation de Djamel Younsi comme nouveau délégué à la sécurité routière, lors d’une cérémonie au siège du ministère.
À la même occasion, le ministre a procédé à l’installation de Karim Rekam, directeur général des libertés générales et des affaires juridiques, et Amar Bouderbala, directeur général de la modernisation, de la documentation et de l’archive. Le ministre a exhorté le nouveau délégué à «la poursuite de la stratégie nationale de la sécurité routière et son enrichissement, en coordination avec tous les acteurs», a indiqué le ministère. Aussi, il a insisté sur l’intensification des actions de sensibilisation, eu égard à leur impact, notamment à l’occasion du mois de Ramadhan et de la saison estivale.
Il a appelé également à redoubler les efforts, afin de réduire les accidents de la circulation et d’assurer la sécurité des personnes. Le nouveau délégué est un cadre supérieur de la Sûreté nationale. Il s’agit du contrôleur général de police, qui a occupé plusieurs postes de responsabilité dans les rangs de la DGSN. Il a été à la tête de l’École supérieure de police «Ali-Tounsi» et inspecteur régional de police de l’Est. Il a également occupé le poste de directeur de l’UASN (Unité aérienne de la Sûreté nationale). Homme de terrain, il était à la tête des unités de la sécurité républicaine (URS). Il était également chef du cabinet à la DGSN. Le nouveau DNSR est connu pour son professionnalisme, sa compétence et sa discipline.