Un nouveau programme vient d’être institué pour protéger les entreprises. Il s’agit d’une démarche touchant la propriété intellectuelle et les brevets d’innovation qui seront protégés par des lois.
Le ministre de l’Industrie Sifi Ghrieb a procédé hier à la création d’un nouveau programme de protection intellectuelle pour les entreprises. Ce programme a déjà sélectionné une quinzaine de PME parmi 50 candidats et dont la démarche consiste à « soutenir les PME innovantes dans leurs politiques commerciales et leur dynamique de croissance en adoptant les lois de protection intellectuelle ». L’institut national de protection intellectuelle (Inapi) apporte sa contribution pour « protéger les droits immatériels et la compétitivité internationale afin de consolider leurs croissance » fait savoir le ministre.
Aujourd’hui et face à la multiplication des entreprises et startup innovantes, il est devenu prioritaire de les inscrire dans un cadre légal de protection. Il faut savoir selon un bilan du ministère de l’Industrie que « le secteur digital des services dans l’informatique, l’industrie de transformation, l’automobile et la pharmacie a connu une croissance de 60% sur le plan innovation ».
De plus, le ministre a souligné que son département « oeuvre avec les acteurs concernés pour renforcer les relations entre les entreprises innovantes et les opérateurs économiques à travers des plateformes interactives dans le cadre du réseau d’appui à l’innovation et à la technologie ». Concrètement, ce programme vise à protéger les PME des tentatives frauduleuses sur les labels, les brevets d’invention et les solutions innovantes des entreprises.
La réglementation en vigueur, dont l’Inapi veille au grain, consiste à l’obligation d’enregistrer toute innovation, propriété intellectuelle de l’entreprise ou label commercial dans une banque de données permettant de se prémunir de toute arnaque ou faux label ou extirpation frauduleuse des données. Il est souvent évoqué que des PME et autres opérateurs qui apportent des solutions innovantes à leurs produits soient victimes d’imitation frauduleuse du nom du domaine numérique et les produits qu’ils développent.
Des arnaqueurs sur la toile arrivent à voler des marques en les utilisant à leurs profits en copiant tout simplement, le nom de la marque, le contenu des produits et les prix à promouvoir. Ce sont surtout les cosmétiques, la pièce de rechange, les marques de produits de l’alimentation et les accessoires de décoration qui enregistrent le pic de la contrefaçon et le développement des fausses marques. Pour limiter l’impact de ces fléaux, les pouvoirs publics affichent une volonté pour protéger les entreprises algériennes à travers des mesures pratiques de protection.