Bien en règle. Des lobbies médiatiques en France et même à l’international tentent toujours de ternir l’image de l’Algérie. Des rapports et enquêtes récentes mettent en lumière un puissant réseau qui utilise l’intelligence artificielle et des sites électroniques dans le cadre d’une campagne afin de déstabiliser l’Etat et ses institutions
Après la déclaration du ministre de la Communication Mohamed Meziane sur l’existence de « 9000 journalistes à travers le monde qui sont recrutés pour attaquer l’Algérie et sa politique étrangère », il y a lieu d’indiquer que dans d’autres pays, cette campagne hostile ne fait que redoubler de férocité. En un mois, l’Algérie a recensé 6700 publications hostiles via le réseau électronique X.
Tous les moyens sont utilisés en ordre de bataille pour nuire à un pays dont on tente de le décrédibiliser à l’international. Souvent, ces campagnes haineuses sont le fruit de certains mercenaires de la plume qui profitent de leur proximité de certains cercles de l’extrême droite pour s’attaquer virulemment à l’Algérie. Selon un compte rendu récent portant sur cette campagne, il est révélé que « sur 34.000 journalistes en France, près de 12.000 émargent à l’extrême droite française ». Cela donne une idée claire sur les moyens mis pour déstabiliser un pays et ses institutions sous les prétextes fallacieux de la liberté d’expression et des droits de l’homme.
Pis encore, certains lobbies en Europe et dans d’autres contrées n’hésitent pas à utiliser l’Intelligence artificielle sur des sites électroniques en montant des images grâce à des logiciels afin de s’attaquer à des personnalités politiques et d’autres institutions. Le procédé est hallucinant avec le robot chat GPT qui diffuse un contenu altéré par des contrevérités, fake news et opinions falsifiées sur des événements qui concernent l’activité politique ou économique en Algérie. Le responsable de l’information à l’ASBU (union des radios et télévisions arabes) Ahmed Brahim estime dans un entretien accordé à un journal que « les cyber attaques tendent à discréditer et défigurer l’image d’une entité ciblée en répandant des falsifications des faits ».
Il déplore le fait que « après avoir partagé une information sur les réseaux sociaux, il s’avère que c’est une rumeur » en ajoutant que les «pirates de l’informatique tentent à travers leur manoeuvre en exploitant leurs victimes afin de les leurrer avec de fausses informations ».
Plus redoutables que les médias audiovisuels classiques, ce professionnel estime que « le but de cette guerre électronique est d’influencer l’opinion publique en manipulant des images et vidéos avec des contenus fabriqués et alimentés avec des évènements qui se sont produits dans un pays en les présentant comme ayant été pris dans le pays ciblé ». Pour l’Algérie qui résiste à cette campagne aux multiples enjeux, les professionnels des médias recommandent la création de centres spécialisés pour battre la brèche à ces fausses informations, rumeurs et faux évènements. Un lien étroit entre médias et services spécialisés de lutte contre la cybercriminalité et les médias doit être renforcé.