Didier Deschamps a récemment pris la parole sur la composition de son groupe en équipe de France et sur la place que pourraient y occuper de jeunes talents comme Maghnes Akliouche et Rayan Cherki. Une sortie qui ne laisse que peu d’espoir aux deux joueurs franco-algériens d’intégrer les Bleus à court terme et qui pourrait renforcer les espoirs de la FAF.

Le sélectionneur français, interrogé par L’Équipe, a expliqué que le renouvellement de son effectif était en cours depuis l’après- Mondial 2022 et que de nouveaux joueurs avaient déjà été intégrés : "Parmi ceux qui ont fait les Coupes du monde 2018 et 2022, la moitié des titulaires n’est plus là. D’où le fait de voir de nouveaux joueurs, de leur donner du temps de jeu." Cependant, il a aussi tenu à préciser que cette régénération du groupe n’était pas synonyme d’ouverture illimitée : "L’oxygénation du groupe, ce n’est pas faire venir des joueurs et dire ’tu regardes et tu joues dix minutes’.

J’ai vu les joueurs plus longuement que ça, pour avoir des réponses." Le message de Deschamps est donc clair : Akliouche et Cherki ne sont pas encore prioritaires dans son projet, et la compétition à leur poste est trop rude pour qu’ils aient une chance immédiate d’être appelés. "On les suit, on les voit, mais ils sont en concurrence avec qui ? Évidemment qu’ils sont performants. Mais il y a déjà des joueurs à ce poste-là", a-t-il ajouté, en citant notamment les retours de Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé, ainsi que l’émergence de Michael Olise.

Cette déclaration pourrait avoir des répercussions sur l’avenir international d’Akliouche et de Cherki, longtemps sollicités par la Fédération Algérienne de Football. S’ils souhaitent jouer rapidement au niveau international, la perspective d’un appel avec les Verts pourrait devenir bien plus intéressante. Reste à voir si cette mise à l’écart prolongée les amènera à réfléchir à leur avenir sous un autre maillot.