Un nouveau plan vient d’être lancé dans le secteur des transports pour désengorger les grandes cités urbaines. Il s’agit d’accélérer la réhabilitation des anciennes gares de train et routières et de baisser les tarifs sur ces modes de transport.
Le ministre des Transports Saïd Sayoud a révélé de Blida que « le projet sera mise en oeuvre afin de désengorger 10 grandes villes qui connaissent une densité dans la circulation ». Il a déclaré que « des instructions ont été données à la SNTF pour accélérer les travaux d’aménagements de plusieurs gares dont notamment la gare d’Hussein Dey qui réduit le trafic à 40% pour les voyageurs ». Le ministre qui avait inauguré la gare de Guerouaou à Blida a indiqué que «les projets doivent permettre une fluidification du trafic par voie de rail et terrestre ».
Chaque gare qui sera réhabilitée et rendue fonctionnelle va permettre aux transporteurs de réduire les délais et les attentes de déplacement. C’est également le cas pour les gares routières dont le projet de numérisation des modes en paiement est toujours en cours. Au niveau des infrastructures, Saïd Sayoud a exigé que «tous les projets de réaménagement des quais et abris de quais pour les voyageurs doivent se réaliser dans les délais ». Il faudra dans ce sens permettre à ces chantiers de tourner dans la rotation en 24 heures et de ne tolérer aucun retard dans l’exécution.
La société Sogral qui gère les gares routières a déjà mis en oeuvre des applications pour sécuriser les voies et de signaler des accidents de circulations qui surviennent dans certains tronçons routiers et autoroutiers. On parle de l’application Mahati pour l’achat de billets par voie électronique et l’autre application intitulée (SOS danger) qui permet aux voyageurs de signaler les contraintes sur leur destination dont des accidents ou agressions contre les chauffeurs de bus durant leur itinéraire. Pour ce qui est des axes routiers, le ministère entend en finir avec les projets pendants.
Une priorité est mise en avant sur le con-fortement des axes routiers dont ceux des grandes villes à travers la création de bretelles de raccourci, des ponts entre différentes localités urbaines et des chemins de wilayas et communaux dans les grandes métropoles.
Rappelons que la cartographie de la capitale est riche d’un linéaire de 2500 km de voies routières et reste considérée comme la plus dense au niveau national. D’où le plan de circulation qui a été lancé en novembre dernier pour désengorger les principales voies et l’aménagement de parkings pouvant contenir jusqu’à 1000 véhicules. Ces réalisations sont actuellement en cours sachant que rien qu’à Alger 1,6 millions de voitures pénètrent quotidiennement la ville.