La Caisse nationale des assurances sociales a enregistré un bond positif dans ses résultats financiers. Des indices révélés par le DG de la caisse montrent que ce taux est de 10% du chiffre d’affaires global.
Dans un entretien accordé à la télévision algérien, le DG de la CNAS Nadir Kouadria a estimé que « 2024 a vu passer la balance de la CNAS au vert». Il conforte cet excellent résultat « grâce à la numérisation des activités et à celui de la politique de recrutement décidé par le gouvernement notamment la fonction publique et la relance économique qui commence à porter ces fruits ».
En d’autres termes, la CNAS qui avait un déficit de 155 milliards de DA avant 2022, a renversé la tendance avec une amélioration de ces finances. Le premier responsable souligne à cet effet que «la situation va évoluer en 2025 d’autant qu’elle aura des répercussions sur la CNR et le FNPOS, créant ainsi une dynamique positive pour les mécanismes d’aide de l’Etat». Pour ce qui est du remboursement, il est bien entendu que le médicament constitue le taux élevé avec 329 milliards de DA à ajouter le remboursement pour les dialyses, maladies chroniques, cela se situe à 600 milliards de dinars dont la caisse assure à 90% l’intégralité de la prise en charge.
Ceci n’enlève en rien l’évolution positive de la situation financière de la caisse qui a su dépasser la crise d’il y a quelques années. Le DG de la caisse reconnaît que « la CNAS a obtenu un quote-part de 793 milliards de dinars dont 734 milliards de dinars vont à la caisse de retraite ». La caisse ne compte pas rester à ce niveau puisque dans ces projets, il y a l’extension de la liste des maladies chroniques à prendre en charge ou à supprimer.
Le premier responsable de cette institution précise que ce dossier est en cours d’étude au niveau du ministère. Il note que la liste de remboursement de ces maladies se résume à 58 pathologies. Il confirme également que parmi les changements à poursuivre, il y a l’institution de la carte Chiffa de deuxième génération dont le taux de remboursement passe de 3000 à 5000 DA. Il y a eu production de 20 millions de cartes alors que le remplacement par ces nouvelles cartes entièrement numérisées et produites localement se situe à 1 million de cartes.
Un autre projet est en cours concerne l’institution de l’ordonnance numérique avec la collaboration des médecins et pharmaciens affiliés à la CNAS. Un projet qui permet selon son DG « d’introduire l’Intelligence artificielle dans le traitement des ordonnances numériques peuvent détecter les erreurs des prescriptions ». En outre, il y a le projet concernant la dé domiciliation de la carte Chiffa pour les usagers qui peuvent dès lors l’utiliser dans d’autres régions et de se permettre un contrôle médical en dehors de leurs adresses habituelles.