Chaque année, des espaces de vente dédiés à la commercialisation des produits sont aménagés par les pouvoirs publics, durant le mois du Ramadan, et ce, afin de soutenir le pouvoir d’achat du consommateur et d’assurer un approvisionnement permanent.

Cette opération qui s’étend à l’ensemble des wilayas du pays, vise à casser les prix, éliminer les intermédiaires, contrecarrer la concurrence déloyale et à protéger les familles aux maigres revenus. Le programme commercial prévoit les ventes des différents produits dont, en premier lieu bien sûr, les denrées alimentaires, vu la circonstance particulière de sa tenue. En effet, dès la semaine prochaine, 522 marchés de proximité seront à la disposition des citoyens à travers tout le pays afin de faciliter l’accès aux produits de large consommation et stabiliser les prix.

C’est qu’a annoncé le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, qui a révélé dans ce sens que ces marchés ouvriront leurs portes à la mi-février dans l’ensemble des régions du pays, soit deux semaines avant le début du mois sacré de Ramadhan. Le programme tracé à l’occasion du mois sacré de cette année prévoit une série de mesures dédiées à soutenir le pouvoir d’achat et stabiliser les prix des produits de base. Parmi ces mesures figurent les ventes promotionnelles et des réductions sur les denrées largement consommées.

« Ainsi, l’approvisionnement du marché en huile de table et en sucre blanc a été renforcé, avec l’injection de quantités supplémentaires dès janvier dernier, atteignant 2 400 tonnes d’huile/jour au lieu de 1600 tonnes (niveau actuel de consommation), tandis que la production de sucre a été portée à 2750 tonnes/jour contre 1889 tonnes actuellement consommées », a révélé Zitouni.

Il a également fait état de la mise en place d’un programme « exceptionnel d’importation de 13 000 tonnes de viandes rouges spécialement pour le mois de Ramadhan ». « Une quantité encore plus importante que celle consacrée pour le mois sacré en 2024, qui s’élevait à 9000 tonnes, ce qui a permis de maîtriser les prix de ce produit de base », a-t-il davantage précisé. Toujours dans le même sillage, le ministre a fait état de la prolongation « du système de quotas supplémentaires de blé dur, qui représentent 20% de la capacité de production, au profit de 165 minoteries (semoule), pour atteindre le taux des 60% »

Ceci en plus de « l’injection des quantités supplémentaires de lait subventionné, à savoir 3000 tonnes de lait en poudre » a-t-il révélé. À cela s’ajoute « le renforcement des dispositifs de solidarité à travers l’organisation de l’opération Couffin du Ramadhan 2025 », comme souligné par le ministre. Il a été également décidé la mise en place d’un programme préventif en collaboration avec les secteurs de l’agriculture et de l’industrie ainsi que les collectivités locales et les acteurs du commerce extérieur.