Le groupe Stellantis qui regroupe le pôle automobile franco-italo américain va se déployer dès ce mois dans l’industrie automobile. Le fait nouveau vient du modèle de Fiat avec le familial Doblo Panorama qui va séduire les clients. Le taux d’intégration propre à cette industrie va progresser de 60.000 unités actuellement à 90.000 unités en 2026.
Une nouvelle rassurante pour l’industrie automobile qui commence à révéler une performance durant les premiers mois de cette année. Le groupe italien Fiat qui fait partie du grand groupe Stellantis vise plus haut avec désormais 7 sous-traitants locaux rien que pour l’usine de Tafraoui à Oran.
Cette année, la marque italienne va mettre l’accent à élever le taux d’intégration à 20% avec la collaboration d’acteurs industriels de l’acier, la peinture et le plastique comme équipements nécessaires pour tout modèle de véhicule. Selon le représentant algérien du groupe industriel Samir Cherfan « nous sommes actuellement concentrés à monter en puissance dans l’usine de Tafraoui et l’intégration locale. Il s’agit de faire de l’usine Fiat un modèle de l’industrie automobile ».
Ce responsable n’exclut pas que d’autres modèles du groupe Stellantis soient promus en Algérie et les prévisions tablent sur 1 million de véhicules sur le marché africain et du Moyen-Orient qui seront mis sur le marché avec une part de marché importante pour l’Algérie à l’horizon 2030.
L’ère du montage est révolue et les concessionnaires sont tenus à réaliser leurs objectifs en tenant compte de la création d’un réseau de sous-traitants locaux avec un minimum de 30% pour chaque marque comme cela a été imposé dans le cahier de charge du ministère de l’industrie. Pour les prochaines usines, il est recommandé de créer une industrie de CKD avec des pièces moteurs et accessoires qui seront fabriqués en Algérie et de se focaliser également à travers la formation et le savoir-faire comme des engagements de la part de tous les industriels.
Pour ce qui est des autres groupes dont notamment le groupe français Renault, des indiscrétions laissent planer sur le gel de ces activités et sa reprise serait aléatoire sur son usine à Oran qui a été opérationnel en 2014 et n’a écoulé jusqu’en 2018 que 72.615 unités alors qu’il caressait l’ambition de produire au moins 75.000 unités par an.
Toutefois, rien n’est sûr puisque la marque au losange est en train de réadapter son modèle de fabrication selon les dernières lois imposées par les autorités algériennes. Actuellement, l’Etat a accordé 24 agréments sur 44 concessionnaires sur le marché algérien et a procédé durant ces deux dernières années à réduire les importations du neuf dont le total importé l’année dernière ne dépasse pas les 180.000 véhicules.