L’État œuvre à mettre en place toutes les conditions pour préserver le bien-être et la dignité des citoyens comme cela à été évoqué à maintes occasions par le président de la République.

Concernant le mois de Ramadhan, qui aura lieu dans moins d’un mois, les préparatifs entrepris pour ce mois sacré, période de grande consommation, s’annonce sous des conditions particulières. Les pouvoirs publics sont sur le qui-vive pour honorer les engagements du premier magistrat du pays en s’articulant autour d’une batterie de mesures qui s’apparente à celles mise en place par le passé, à la seule différence, que cette année les facteurs et les données de gestion et de gouvernance ont changé à la faveur d’une volonté politique d’éradiquer l’anarchie.

Le président Abdelmadjid Tebboune, pour sa part, suit personnellement ce dossier. Il n’a cessé de donner des instructions pour garantir que ce Ramadhan soit encore meilleur que le précédent, avec des prix modérés et une disponibilité continue des produits. Il a également insisté sur la nécessité de corriger les lacunes observées l’an dernier, notamment concernant la viande.

C’est la priorité absolue du gouvernement ! En effet, Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture, et Tayeb Zitouni, ministre du Commerce intérieur, sont en première ligne dans cette «bataille». Les deux ministres ont multiplié les réunions et rencontres pour finaliser un «plan» visant à garantir un Ramadhan serein. En effet, pas plus loin que le week-end dernier, Cherfa a mobilisé ses équipes pour une réunion de travail «spécial Ramadhan».

Il était question d’évaluer les différentes opérations incluses dans le programme d’approvisionnement du marché en produits agricoles de large consommation, dans le cadre des préparatifs pour ce mois sacré. Selon un communiqué du ministère, «un exposé a été présenté sur le programme de régulation concernant les viandes blanches et rouges, ainsi que les légumes tels que les pommes de terre, les oignons, l’ail, les céréales, les légumineuses, le lait et ses dérivés, ainsi que l’huile d’olive». Lors de cette réunion, les quantités prévues pour être injectées dans le marché pendant le mois sacré ont été examinées, que ce soit celles stockées, importées ou les produits saisonniers.

À cet égard, le ministre a salué «les efforts déployés par tous les acteurs et l’approche proactive mise en oeuvre pour garantir la disponibilité des produits agricoles les plus consommés durant le mois de Ramadhan, en adéquation avec le pouvoir d’achat des citoyens».

C’est, en effet, avec cette vision que le gouvernement gère ce dossier sensible. Toutefois, malgré ces mesures, la spéculation reste une menace. La mafia de la spéculation, toujours prête à profiter de la situation, pourrait contrecarrer ces efforts. Mais l’État est déterminé à lutter contre cette pratique. Le président Tebboune a affirmé que cette époque de spéculation est révolue. Un arsenal judiciaire renforcé et la criminalisation de ces pratiques sont mis en place pour contrer ces acteurs sans scrupules.