Le «Front El Moustakbal» a fermement condamné la déclaration émise par le Parlement européen le 23 janvier, qui appelait à la libération immédiate et inconditionnelle d’un citoyen algérien sous enquête judiciaire.
Dans un communiqué publié sur son compte officiel Facebook vendredi soir, le Front a exprimé son «rejet catégorique» de la position du Parlement européen, la considérant comme une «ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de l’État algérien et une violation flagrante de sa souveraineté nationale et de l’indépendance de ses institutions constitutionnelles».
Il a souligné qu’Algérie, qui tire sa légitimité historique de sa longue lutte contre la colonisation, ne permettrait pas le retour de toute forme de tutelle ou d’intervention étrangère dans ses affaires internes. Il a également précisé que ses institutions judiciaires agissent selon les principes de justice et d’indépendance énoncés dans la constitution. Il a dénoncé ce qu’il a qualifié de «double standard» de la part de certaines parties étrangères qui exploitent les concepts des droits de l’homme pour faire avancer des agendas politiques incompatibles avec les principes des relations internationales fondées sur le respect mutuel et la non ingérence dans les affaires internes des États.
Le parti a appelé le Parlement européen à «prendre conscience que l’Algérie n’a besoin de leçons de personne » et a insisté sur le fait que ce «comportement ne découragera pas l’Algérie de continuer à renforcer la souveraineté de ses institutions et à défendre ses principes diplomatiques fondés sur des partenariats équitables». Le Front a également lancé un appel à toutes les forces nationales pour qu’elles s’unissent et se tiennent fermement contre toute tentative de nuire à la dignité de l’État algérien et à sa position régionale et internationale.