L’économie algérienne est placée sous de bons auspices. Avec un taux de croissance à 3,4%, une maîtrise de l’inflation ne dépassant pas les 4% et une dette toujours revue à la baisse, les perspectives de l’économie nationale affiche une meilleure perspective pour cette année selon la dernière note de conjoncture de la Banque mondiale publiée le 16 janvier dernier.
La plus grande institution financière du monde vient encore une fois confirmer la bonne santé financière de l’économie algérienne. Dans sa note de conjoncture, comme il est de tradition en chaque début d’année, la Banque mondiale confirme que « la croissance est restée robuste et l’inflation a baissé progressivement à partir du 1er semestre de l’année 2024 ». En matière d’endettement, le rapport de la BM signale que « l’Algérie a mieux fait que les pays arabes et méditerranéens ».
Le niveau de la dette publique représente moins de 50% par rapport au PIB. Ce qui reste encore à l’avantage du pays comparativement aux pays de la zone Euro comme la France, l’Italie, l’Espagne et la Grèce dont le niveau de l’endettement avoisine les 110% de leur PIB. La croissance de l’Algérie ne mise pas uniquement sur ces exportations hydrocarbures. Le rapport indique clairement que la reprise de la production en pétrole et gaz va être assurée tout au long de l’année.
L’Algérie qui vient lancer les opérations du corridor énergétique avec les pays de l’UE et qui mise sur l’exportation de l’hydrogène vert comme principale ressource énergétique renouvelable pour un marché de 450 millions de consommateurs. Mais cette fois, c’est le potentiel en hors hydrocarbures qui devrait procurer des recettes supplémentaires. C’est en effet ce qu’avait confirmé le vice-président de la BM pour la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient en décembre 2024 en indiquant que « l’Algérie pourra devenir le leadership de la région dans plusieurs domaines ».
Les atouts sont déclinés en termes de proximité des marchés européens et arabes avec une perspective pour les pays africains dont l’essentiel des produits exportés en hors hydrocarbures peuvent avoisiner les 29 milliards de dollars en 2030. Par rapport au reste du monde, le nouvel essor de l’économie algérienne est vu comme une spécificité parmi certains pays de la région que ce soit en Afrique, en Europe du sud ou au Moyen-Orient.
Ces derniers, dont leur croissance est au ralenti causée par une longue récession, ne sont plus placés dans les pays à dynamisme de croissance selon le rapport de la Banque mondiale. A peine un taux qui ne dépasse pas les 2% pour les mieux lotis parmi ces pays, va automatiquement favoriser l’Algérie à mettre en oeuvre son programme stratégique de dynamiser les échanges et les exportations tous azimuts.