Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a averti, lors de son discours devant le Conseil de sécurité, du danger croissant du terrorisme en Afrique.
Ahmed Attaf a souligné que les groupes terroristes en Afrique ne sont plus de simples cellules ou groupes isolés, mais qu’ils sont désormais semblables à des armées organisées, dotées d’armements sophistiqués et utilisant des tactiques militaires rigoureuses. Il a fait remarquer une contradiction inquiétante, en affirmant que si le terrorisme connaît un recul dans de nombreux pays du monde, il se développe de manière sans précédent en Afrique, augmentant ainsi les défis sécuritaires et humanitaires pour les pays de la région.
Le ministre a insisté sur le rôle majeur que joue l’Algérie dans la lutte contre ce défi régional, affirmant qu’une grande responsabilité repose sur ses épaules, sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, qu’il a qualifié de "porte-parole de l’Afrique dans la lutte contre le terrorisme". Il a précisé que le président Tebboune dispose de la légitimité pour suivre ce dossier sensible au nom du continent africain. Attaf a également exprimé son inquiétude face à la diminution de l’attention internationale accordée au phénomène du terrorisme en Afrique, estimant que cela constitue une négligence aux conséquences potentiellement graves.
«Récemment, l’Algérie a observé que la communauté internationale détournait son regard de ce fléau dangereux qui menace la sécurité de l’ensemble du continent », a-t-il déclaré. Il a conclu son discours en appelant à une action internationale urgente pour contrer cette menace, soulignant que l’éradication du terrorisme en Afrique nécessite un effort mondial unifié et une stratégie globale. Attaf a ajouté que l’Algérie poursuivra ses efforts pour lutter contre ce fléau, en conformité avec son rôle de leader sur le continent.