Le maintien du caractère social de l’Etat n’est pas une vaine promesse. Des décisions pratiques ont été prises dès le début de cette année. L’augmentation des salaires des travailleurs, la réduction de l’inflation en faveur de la baisse des prix et la protection des couches vulnérables sont les premières mesures annoncées afin de garantir la stabilité du front social.
Il est clair que les premières mesures telles qu’elles ont été déclinées par le Chef de l’Etat dans ses discours à la nation, ont commencé à porter leurs fruits. Le fait que les augmentations des salaires dans de multiples secteurs, ont été accueillies avec enthousiasme par les syndicats et autres représentants des travailleurs. On évoque de poursuivre cette revalorisation jusqu’à 100% tout au long de cette année avec des correctifs qui sont inscrits dans l’agenda du gouvernement.
La réduction du taux d’inflation qui est actuellement de 4,7% est une prouesse mais vu certaines craintes sur le renchérissement de certains produits dont notamment les denrées alimentaires, le gouvernement activé actuellement à réduire la pression fiscale sur les entreprises et le ménages en tablant sur un seuil maximal des taux d’imposition et de réguler en même temps le marché national de production dans divers secteurs afin de garantir une disponibilité de produits avec des coûts moindres pour les consommateurs.
Il y a également la protection du front social dont notamment les personnes à faibles revenus et ce qui sans activités. Ces derniers seront concernés par des mesures de la revalorisation des allocations ou indemnités sociales dont le seuil minimal est de 12.000 DA pour les citoyens à besoins spécifiques et pour les femmes qui ont à charge des enfants n’ayant pas d’activité professionnelle. Cette démarche va toucher plus de 1,2 millions de personnes qui sont rangés dans la catégorie de citoyens à revenus très limités ou précaires.
Le ministère de la Solidarité nationale est le plus concerné dans l’application de la feuille de route telle qu’elle a été édictée par la loi de finances de 2025. Parmi les mesures, il y a lieu de citer une allocation de solidarité pour les personnes malades chroniques qui ne disposent pas de ressources à 7000 DA alors que ces derniers peuvent bénéficier de soins de santé gratuits dans les établissements de santé publique. Actuellement, le gouvernement songe à mettre en pratique la mesure de prescription des actes médicaux même pour les laboratoires d’analyses médicales qui seront à faire rembourser à un seuil fixé de tous les frais de remboursement.
Ce projet devra passer à l’assemblée nationale afin d’être débattu avec les élus. On annonce aussi le maintien de l’augmentation des pensions de retraites qui se situe aujourd’hui dans une fourchette de 10 à 15% pour toutes les catégories de pensionnaires. Il est attendu des nouveautés sur ce dossier d’ici quelques mois pour soutenir cette frange du monde du travail.