Le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) a fermement dénoncé les agressions quotidiennes auxquelles les pharmaciens sont confrontés dans différentes wilayas du pays, dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans une déclaration publiée ce samedi, le syndicat a affirmé que « la possession par les pharmaciens de certains types de médicaments sensibles, tels que les substances psychotropes, sans mesures de sécurité adéquates, les rend vulnérables au harcèlement quotidien et aux attaques violentes, ayant parfois conduit à des tentatives de meurtre ».
Le syndicat a exhorté les autorités compétentes à « appliquer strictement les lois en vigueur, notamment les sanctions prévues par l’arrêté présidentiel n° 20-01 ». Il a également rappelé que « la loi sur la santé n° 18-11 reconnaît les pharmaciens comme des professionnels de santé et les pharmacies comme des établissements agréés pour fournir des soins à la population ».
Dans son communiqué, le syndicat a appelé les pharmaciens à « manifester leur solidarité professionnelle dans l’exercice de leurs fonctions, à défendre la dignité et la noblesse de leur métier, et à s’unir pour dénoncer les agressions répétées ». Il a également exhorté les autorités à « prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les pharmaciens dans l’exercice de leurs missions, car leur rôle est avant tout une mission de santé publique. La répétition de ces attaques graves pourrait inciter les pharmaciens à cesser totalement de distribuer certains médicaments sensibles dans leurs officines ».
Enfin, le syndicat a souligné que « le problème de la sécurité est devenu une préoccupation majeure pour les pharmacies, un enjeu qui ne peut être négligé. Nous lançons aujourd’hui un appel urgent aux autorités compétentes pour qu’elles prennent ce problème en charge en priorité et avec la plus grande diligence».