L’Algérie a adopté une stratégie de résilience qui met à l’abri le pays contre tout risque géopolitique ou tension régionale. Dans un contexte de chamboulement avec l’impact insidieux des conflits sanglants et d’effroyables guerres que connaissent certains pays de la région, la sécurité et la souveraineté sont des lignes rouges à ne pas franchir surtout avec le nouveau plan de développement basé sur l’investissement et l’amélioration de la croissance économique.
Les indices révélateurs des deux grandes institutions financières que sont la Banque mondiale et le FMI, placent déjà l’Algérie dans une position confortable de sa croissance économique et met ainsi fin à la spéculation sur d’éventuelles crises à venir. Grâce à un plan de bataille concocté par les autorités sur le plan économique, politique et social, les premiers bilans de la fin de l’année 2024 ont enregistré une amélioration du PIB qui avoisine les 300 milliards de dollars.
Plus de 7000 projets d’investissements enregistrés avec de confortables recettes à l’exportation hors hydrocarbures dont il est attendu d’autres performances au cours de l’année à venir. Le premier magistrat du pays après sa réélection de son second mandat a pris d’importantes décisions allant de l’augmentation des salaires, la création de l’emploi et l’amélioration du pouvoir d’achat.
Là également, on ne manque pas de souligner en chiffres les premiers constats d’autant que la lutte contre le chômage et la bureaucratie et l’instauration de la politique numérique sont des faits visibles et ne peuvent remettre en question les succès relevés. Sur le plan de la gouvernance, il est à signaler que la publication des projets du nouveau code de wilaya et de commune a soulagé les élus en les mettant à contribution dans le nouvel axe du développement local.
Le prochain découpage administratif pour faire émerger de nouvelles wilayas est aussi un gage de la réforme politique et institutionnelle engagée depuis ces 3 dernières années. La refondation politique ne pouvait se faire sans l’ouverture d’un front diplomatique nouveau couronné par le succès de la mission diplomatique à l’international. L’Algérie sort de son mutisme pour signer son retour fracassant à l’échelle des instances internationales en mettant l’accent à défendre les causes justes et d’assurer en même temps un ordre mondial plus juste et équitable.
Sur ce front, l’Algérie mesure avec efficacité que les menaces brandies contre son effondrement et les multiples attaques autour de son intégrité territoriale, n’ont pas donné raison à ces comploteurs dont leurs visées ont carrément échoué. Ces interférences obéissent à un agenda mondial dont les projets de déstabilisation rendent effectives les crises de longue durée. Les autorités algériennes ont mené une vaste campagne en déjouant ces plans de déstabilisations en mettant l’accent sur la sécurisation optimale de ces frontières et en constituant un front interne politique infléchissable pour contrer ces attaques.
Tout comme la voie d’un dialogue et d’échanges notamment avec la Libye, la Tunisie et la Mauritanie en créant une nouvelle union maghrébine, porte ces fruits. Idem pour la position immuable sur la cause palestinienne et la question du Sahara occidental qui ne sont plus à démontrer.