Depuis des mois, l’Algérie enregistre une campagne politico-médiatique d’hostilités et d’intox visant sa souveraineté et son intégrité territoriale. Les faits ne sont pas nouveaux puisque des cercles de nostalgiques d’extrême-droite en France et d’autres pseudo-opposants servant d’alliés aux mêmes desseins, tentent de porter leurs coups dans la surenchère. Mais pour les algériens, les remparts sont dressés contre ces menaces et stratégies macabres qui souhaitent le pire scénario pour le pays.
Les épisodes de haine et d’ hostilité ne visant pas uniquement les institutions de l’Etat mais récidivent avec des prises de positions envers la société civile et même de la diaspora. Les plus virulents sont, bien entendu, les cercles nostalgiques de l’extrême droite et leurs porte-voix dans les institutions de l’hexagone comme ministres et des députés. Les prétextes trouvés sont l’émigration algérienne qui constitue l’alibi premier pour ce genre de campagnes.
C’est le ministre de l’Intérieur qui s’illustre par ces propos intransigeants sur le durcissement de loi sur l’immigration et le maintien des expulsions des « immigrés clandestins » dont notamment des maghrébins vers leurs pays d’origine. En voulant annuler l’accord d’Alger de 1968, le ministre a essuyé un tollé de critiques de la part des députés et la réaction officielle algérienne a désapprouvé cette mesure qui allait précipiter les relations dans le chaos.
Ces dernières connaissent une tension visible se traduisant uniquement par l’aspect protocolaire. Macron qui veut arranger la situation en allant jusqu’à se déculpabiliser de la mémoire coloniale, n’a pas visiblement établit une relation politique saine, débarrassée des scories de l’ancienne image de néocoloniale avec un regard condescendant envers un pays qui s’est affranchie de sa tutelle depuis 1962.
Dans le registre d’un pays indépendant mais damné selon certains cercles politiques hostiles contre toute normalisation des rapports entre les deux rives, ils profitent de s’ingérer dans les affaires algériens allant jusqu’à faire du dossier d’un écrivain algérien condamné par la justice algérienne suite à de graves remises en cause de souveraineté et de son territoire. Et c’est le bouquet pour des médias qui justifient leurs interventions sous prétexte des droits de l’homme.
D’autres agissements sont en parallèle animés via les réseaux sociaux en tentant d’asséner un coup sur l’Algérie qui a montré ces atouts de développement et son retour fracassant sur la scène internationale. Tout cela a permis à l’Algérie de mettre sur pied une stratégie de riposte à l’endroit de ses détracteurs. Les réponses ne se réduisent pas à des communiqués officiels, mais de la classe politique, députés, acteurs de la société civile qui sont tous concernés par la mobilisation sur tous les fronts.
Les colloques, séminaires internationaux et rencontres entre experts dans le cadre d’un front géopolitique cohérent se multiplient ces derniers temps. L’Algérie qui défend un nouvel ordre international plus juste épousant les valeurs de solidarité, de coopération et d’échanges économiques transparents, a de quoi susciter cette guerre politico-médiatique. La diplomatie algérienne qui a multiplié ces succès notamment au niveau onusien, force actuellement le respect dans ces positions dans le cadre des solutions politiques pacifiques et de dialogue lors de conflits sanglants entre pays quelque soit leur emplacement.