Comme chaque année, la spéculation de nombreux commerçants, ne cesse de hanter les citoyens, quant au quotidien qu’on leur réserve surtout durant le mois sacré, et ce, malgré la guerre déclarée contre les spéculateurs et toutes les promesses des différents responsables.
Devant cette situation confuse, ce mois sacré qui approche à grand pas, sera un véritable test encore une fois pour les pouvoirs publics. Pour ce, les différents départements ministériels sont le qui-vive, et sont même invités à « se bouger », face à une situation qui jusque-là connaît relativement une certaine stabilité, au niveau de l’approvisionnement, la disponibilité et les prix. Malheureusement, certaines pratiques persistent dans nombre de zones et régions du pays. Une question qui taraude les citoyens à un peu plus de deux mois du mois sacré !
En effet, il appartient à l’Etat le devoir et une obligation de défendre les citoyens lambda qui n’arrivent pas à terminer le mois sans recourir à l’endettement ou mener un quotidien caractérisé par une disette effrayante. L’approche de ce mois sacré attise, en fait, les convoitises des uns et des autres, notamment au niveau des importations des matières premières et des produits de revente en l’état.
Conscient de la situation, le ministère concerné s’est déjà mis aux devants en promettant de l’ordre, et ce, en prenant des mesures proactives pour faire face à ce phénomène sans « fin » ! Face à cet état de fait, le ministère du commerce intérieur exhibe la carte des sanctions contre des pratiques qui semblent avoir la peau dure. Ainsi, il est fait obligation aux importateurs des produits de revente en l’état, de ne pas procéder au stockage de leurs produits en dehors du territoire de leurs wilayas de prédilection, portant domiciliation de leur registre de commerce.
Par ailleurs, ces opérateurs de l’importation sont également tenus de fournir des statistiques exhaustives sur l’état des ventes et la quantité en marchandises et produits dont ils disposent en stock. En cas où, ils se verront exposés à des sanctions. Ils risquent, en effet, de se voir retirer, non modifié ou non renouvelé, leur certificat de respect par le ministère de tutelle, est- il stipulé.
Des dispositions de la loi contenues dans les cahiers des charges, que les opérateurs doivent observer, scrupuleusement, sous peine d’être exposés à des sanctions sévères, dont le retrait de l‘attestation aux opérateurs contrevenants. Ils seront également privés du «Respect certificate» attestant du respect des normes et des procédures contenues dans le livret des charges, auquel sont astreintes ces catégories d’opérateurs.
Cela permettra de suivre l’évolution des prix, de contrôler la qualité et la disponibilité des produits sur les étals et d’apporter les mesures correctives adéquates en cas de dysfonctionnements. Le ministère du Commerce intérieur, pour sa première, pourrait-il faire oublier aux citoyens les cauchemars des années précédentes avec sa nouvelle appellation? Pas impossible, il suffit juste de conjuguer les efforts !