La fondation nationale des anciens parlementaires vient d’être créée. Elle regroupe d’anciens députés qui ont fait plusieurs mandats. Le but de cette fondation selon ces responsables est de défendre les intérêts de la nation face aux menaces provenant de l’extérieur en se mobilisant comme un front interne. Elle se veut également une force de proposition contribuant aux projets de loi parlementaire à travers des débats et thématiques.
La fondation est constituée de 7 membres de son bureau national et 58 coordinateurs à l’échelle nationale. C’est une première dans les annales de l’histoire du fait que d’anciens élus comptent une expérience depuis le Conseil national de transition qui a géré le parlement durant la période de la décennie noire.
Son président Abdelkrim Abidat, connu surtout dans le mouvement associatif a déclaré lors du forum organisé par le journal « Le Courrier » que « cette association se veut une contribution aux différentes institutions du pays à travers des propositions sur des projets de lois portant sur l’intérêt générale». Elle se veut comme une organisation apolitique et à but non lucratif selon les membres de son bureau national car selon son président « elle contribuera comme valeur ajoutée à la nouvelle Algérie ». Ce n’est pas un simple slogan selon le SG de cette fondation Mohamed Menai qui souligne que « des objectifs sont tracés dont des portes ouvertes aux citoyens afin de les sensibiliser sur le rôle des institutions élues ».
Il ajoute que « la fondation encourage la société civile et sa jeunesse à devenir une partie de l’action électorale ». Aujourd’hui avec les menaces directes et indirectes émanant de certains cercles ou pays hostiles, Mohamed Menai a estimé que « l’Algérie est ciblée et il faut être vigilant pour contrecarrer ces campagnes calomnieuses ». Pour ce faire, le président de cette fondation a souligné la nécessité « à la mobilisation comme front interne afin de préserver la stabilité et la sécurité du pays ». Mohamed Abidat a affirmé que « les membres de notre fondation ont été reçues par le président du Sénat et prochainement par le président de l’APN ».
Selon lui « les contacts avec ces deux hauts responsables vont de pair avec les actions des institutions sur la préservation des intérêts de la nation ». Et c’est dans ce cadre que la fondation compte se mobiliser de façon concrète. « La fondation est appelée à s’élever dans son rôle d’efficacité avec toutes les institutions de l’Etat, des associations nationales dans le domaine économique, social et éducatif » fait savoir le premier responsable de cette institution.
Il cite des engagements pratiques qui se traduisent par « la création de la médaille d’honneur pour récompenser le meilleur des anciens parlementaires ». Et de faire savoir que dans le programme « il est prévu l’animation des jours d’entraînement et d’instruction des nouveaux électeurs pour comprendre le travail des élus ». La fondation souhaite développer une approche « avec des échanges d’expériences internationales avec des pays amis et frères ». L’ambition est de faire entendre la voix de l’Algérie sur tous les fronts des parlements avec un visée pour créer une fondation algérienne à l’échelle arabo-africaine.