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Edition du 5 Décembre 2024



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L’indicateur du développement de la finance islamique
Le marché algérien enregistre une évolution
5 Décembre 2024

L’Algérie a opté pour la finance islamique enregistre une nette évolution notamment dans les banques et assurances. Le rapport mondial de l’indicateur du développement de la finance islamique note que l’Algérie enregistre une évolution de ce modèle qui génère une rentabilité pour l’économie nationale.

Le rapport note que le marché mondial de la finance islamique situe son chiffre d’affaires global à 4,9 milliards de dollars. Une nette évolution par rapport aux années passées qui voit actuellement beaucoup de pays musulmans et autres adopter ce modèle de financement pour leurs économies.

Pour le cas algérien, il est noté que « le pays est sur le point de présenter un projet de loi visant à actualiser sa législation sur les assurances devant augmenter le niveau de l’inclusion financière par le biais du Takaful». Les contributions du Takaful ont atteint 214,8 millions de dinars, soit 1,6 million de dollars, en 2023 dont des produits d’assurance automobile ou incendie. Un indice qui conforte certains secteurs financiers notamment les banques et établissements financiers privés qui n’ont pas hésité à ouvrir des guichets pour développer leurs investissements en direction de clients potentiels.

On note à ce propos que le rapport de la Banque d’Algérie souligne que « le nombre des dossiers de développement de la finance islamique est de 20 encadrés par 11 banques » qui vont s’insérer dans le financement du crédit « halal » à travers les nombreux secteurs d’investissement. La récente loi de finances a introduit « les sukuks souverains comme source de diversification du financement des projets d’infrastructures ». Ce mode de financement est différent du financement bancaire classique.

Il s’agit de bons de trésor et des emprunts obligataires destinés en premier aux entreprises et seront généralisés plus tard aux particuliers, sachant que ce financement n’utilise pas le taux d’intérêt et le remboursement se fait sur une portion de chiffre d’affaire à partager entre la banque ou le trésor et les clients. Il existe actuellement un réel engouement pour le financement dit de la mourabaha qui est un procédé qui partage les bénéfices et les pertes entre les deux parties. En Algérie, il est possible de bénéficier de produits comme les véhicules, appareils électroménagers et même un crédit d’un logement ou son extension grâce à cette opération.

Pour l’instant, on attend le bilan total des opérations durant toute l’année 2024 que doit fournir la Banque d’Algérie. D’autre part, l’Etat mise sur l’absorption d’une partie de l’argent informel qui circule hors circuit bancaire. Les autorités monétaires sur instruction gouvernementale ont fait savoir que des facilités sont accordées aux détenteurs de ces capitaux informels en bénéficiant d’un allégement fiscal et les avantages sur leurs futurs projets d’investissements. De toute façon, ces marchands de l’informel n’ont guère le choix face à la montée des futures banques numériques qui vont promouvoir de nouveaux modes de financements excluant le cash de toute transaction commerciale.

Par : FAYÇAL ABDELGHANI

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