En dépit de tous les efforts consentis par les pouvoirs publics, les embouteillages sévissent toujours au détriment des automobilistes et même des usagers qui souffrent le martyr
Ce cauchemar quotidien représente aujourd’hui plusieurs millions d’heures perdues, avec leur coût économique à la clé. Sans compter l’exposition forte à la pollution sortant des pots d’échappement, le stress, mental et physique, dû à l’attente, aux hoquets de la circulation, aux retards pris. Notons que la capitale ne peut accueillir son parc automobile de la wilaya d’Alger, ajoutez à cela, le nombre de véhicules, venant de hors wilayas traversant le territoire de la blanche !
Aujourd’hui encore le cauchemar perdure, malgré le lancement de plusieurs projets routiers dans le cadre du plan de décongestionnement routier à Alger. Alors que faire ? Dans cette quête de meilleures issues pour désengorger la capitale et ses localités limitrophes, la société chinoise CSCEC (China State Construction Engineering Corporation), un leader mondial dans la construction et la réalisation des infrastructures routières, revient après pas moins de quatre ans de gel de l’ancien projet pour proposer une série de solutions modernes et innovantes pour fluidifier le déplacement des véhicules et des personnes dans la capitale.
Cet ensemble de solutions a été présenté, lors d’une journée d’étude organisée par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), en marge de la 20e édition du Salon international des travaux publics (SITP), tenu du 24 au 27 novembre, au cours de laquelle le Directeur général des travaux publics et marketing de l’entreprise chinoise, a exposé les différents systèmes de transport en commun ainsi que les infrastructures innovantes, permettant un meilleur agencement des déplacements dans les villes à grande agglomération.
Évoquant certains de ces moyens de transport innovants, le représentant de la société chinoise a indiqué qu’il s’agit de solutions comme le métro aérien, le monorail et différents moyens modernes dans le transport en commun. Mais aussi des parkings intelligents pour résoudre le problème du stationnement anarchique. Pour sa part, le DG des travaux publics de CSCEC a évoqué les différentes solutions pour accroître le nombre des routes en soulignant les difficultés de leur application sur le terrain.
«Dans la wilaya d’Alger, il est difficile de trouver un nouveau tracé pour construire des autoroutes à étages, car les coûts d’indemnisations et autres seront très élevés», a-t-il fait savoir, notant que la deuxième solution est encore plus complexe. «Pour la deuxième proposition, qui consiste à construire des autoroutes en tunnel, c’est une solution qui, en termes de coût et de sécurité, est assez contraignante », a-t-il expliqué, ajoutant que le choix le plus probable serait donc la solution de l’autoroute à étages pour démêler le souci des embouteillages dans la capitale.