Le dossier du découpage administratif figure toujours dans l’agenda du Président de la République. Toutes les nouvelles wilayas et wilayas déléguées vont bénéficier d’un soutien de l’Etat pour leur développement à venir. Aucun obstacle ne pourra endiguer ce vaste projet.
Le nouveau découpage territorial n’a pas été abandonné. Le ministre de l’Intérieur Brahim Merad a démenti catégoriquement l’existence d’un éventuel « découpage territorial en régions ». Il a précisé que les décisions territoriales suivent « un processus étudié qui est en adéquation avec les besoins ». Il faut se rappeler que l’intervention du ministre fait suite à des déclarations fallacieuses de certains cercles dont le but est de « vouloir provoquer le désordre » en répandant ces informations. Il indique que le futur découpage administratif a pour objectif d’éliminer les disparités régionales.
« Nous avons commencé par les wilayas du Sud et nous allons passer aux régions des Hauts-Plateaux pour arriver aussi à un découpage au niveau des régions du nord du pays ». En revanche, la priorité actuelle est de consacrer près de 500 milliards de dinars pour améliorer les services de base dans les régions dites « isolées » et dont la plupart vont bénéficier de dotations pour l’insertion professionnelle, gestion des écoles primaires et cantines scolaires.
Mieux, le département de Brahim Merad annonce que la mesure prise dans le cadre de la loi de finance 2025 va consacrer 50% des taxes sur le logement pour promouvoir la réhabilitation des infrastructures communales et l’enregistrement des biens immobiliers dans ces régions. Sans compter que les prochaines réformes à travers le code communal et celui de wilaya vont préciser toutes les prérogatives du développement régional et les montants financiers à allouer pour mettre terme au « déséquilibre entre régions sur le plan économique et social ».
Il ressort que les dernières décisions depuis le début de 2024 ont validé la promotion de 7 daïras en wilayas déléguées. Il s’agit des villes d’Aflou dans la wilaya de Laghouat, Barika à Batna, Messaâd et Ain Oussara à Djelfa, Ksar Chellala à Tiaret, Labiod Sidi Cheikh à El Bayadh et Bou Saâda dans la région de M’Sila. Des sources proches de dossier indiquent que les pouvoirs publics comptent élargir le nombre de wilayas au nombre de 87 avec 275 circonscriptions administratives.
Ce vaste projet tiendra compte des atouts de chaque nouvelle région et sa spécificité socioculturelle avec une consécration sur la décentralisation décisionnelle. Le Chef de l’Etat a toujours considéré que le découpage administratif n’est pas une vue de l’esprit mais de réels projets qui vont aider toutes les régions algériennes à promouvoir leur développement. Il a maintes fois évoqué que le souci de l’Etat est de trouver un équilibre entre commune rurale et commune urbaine. De même que tous les projets mort-nés vont être convertis au bénéfice de nouvelles wilayas et wilayas délégués.