Les deux institutions financières internationales ont indiqué dans leur récent rapport publié il y a une semaine que l’Algérie observe une croissance soutenue de son économie à 3,8% et un taux d’inflation ne dépassant pas les 5%. Deux indices suffisants pour indiquer un début prometteur des réformes sur ce plan.
Dans son dernier rapport, la Banque mondiale assure que « le taux de croissance qui passe de 3,1 à 3,8% du PIB réel de 2024 à 2025 et le taux d’inflation ramené à 5% fait que l’économie algérienne est dans la trajectoire positive ». La Banque mondiale estime que «malgré les incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale, l’Algérie renoue progressivement avec la croissance».
Et ce n’est pas seulement grâce à une conjoncture pétrolière propice où les cours sont toujours en hausse, mais plutôt à une politique d’investissements ouverte au reste du monde. Le même constat du FMI qui avait déjà prévu un accroissement du PIB pour les années à venir. En termes de chiffres, l’institution de Bretton Woods a précisé que le PIB de l’Algérie passe de 243 milliards de dollars en 2023 à 293 milliards de dollars. Le FMI indique dans sa lettre annuelle sur l’état de l’économie du monde que «l’Algérie a connu une performance économique robuste en 2023 induite par des solides réalisations dans le secteur industriel, la construction et les services».
L’institution financière internationale recommande en ce contexte de « poursuivre des réformes structurelles soutenues et améliorer le climat d’affaires afin d’attirer plus d’investissements et trouver de nouveaux débouchés à l’exportation ». Le FMI avait en juillet dernier reclassé l’Algérie comme « pays à revenu intermédiaire à tranche supérieure ». Un tel reclassement, faut-il le préciser, tient compte de plusieurs facteurs dont la croissance économique, le revenu brut par habitant, la démographie et la création d’emplois. Ces indices plaident comme des aspects positifs depuis la restructuration complète des réformes sur le plan économique et social.
Au lieu de dépendre uniquement des hydrocarbures, l’Algérie a procédé à relancer son industrie, ouvrir le champ aux investisseurs internationaux dont 7300 projets ont été recensés et opérer une réforme de la production agricole avec la mise en place d’une stratégie de sécurité à long terme. Il faut dire que contrairement à d’autres pays qui sont plongés dans la récession, l’Algérie compte mettre à profit ses multiples avantages dans des secteurs qui sont en cours de relance tels que les transports, le tourisme et l’artisanat. Aucun secteur ne sera désormais délaissé et l’engagement du Président Tebboune de faire « de l’année 2025, une année économique par excellence » plaide dans ce sens.