L’Occident poursuit son soutien à l’entité sioniste, 107 ans après la Déclaration Balfour, le 2 novembre 1917. Le ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque, lord Arthur James Balfour, avait adressé au président de la Fédération sioniste de Grande-Bretagne une lettre dans laquelle il promet la création d‘un foyer national juif en Palestine.
Les sionistes ont saisi l’occasion du mandat britannique en Palestine pour réaliser leur rêve à établir une entité, le 15 mai 1948, la Nakba pour les Palestiniens, qui ont vu leur terre octroyée à des étrangers. Ils ont connu la Naksa en 1967 et l’Occident n‘arrête pas son soutien à l’occupation sioniste en Palestine.
Ghaza, symbole actuel de la complicité occidentale
Ghaza est le symbole actuel de la complicité occidentale lorsqu’il s’agit de spoliation de terres palestinienne au lieu de faire pression sur l’occupation pour accepter le plan de l’ONU certifiant le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant avec El Qods comme capitale.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste poursuit son agression contre l’enclave palestinienne tuant plus de 43 mille Palestiniens et en blessant 102 mille autres, la majorité des victimes sont des enfants et des femmes. Des milliers de personnes disparues sont toujours sous les décombres, alors que la situation humanitaire se détériore, selon les autorités palestiniennes, qui appellent l’Occident, en premier lieu les États-Unis, à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle mette fin à ce massacre obligeant les Palestiniens au déplacement à l’intérieur de la bande et à l’exode. Les Occidentaux sont également appelés à interdire la vente des armes à l’entité sioniste, moyen de pression efficace. Les réponses sont toutefois timides.
L’agression se poursuit
L’agression se poursuit malgré les multiples appels de l’ONU et les verdicts de la Cour internationale de justice (CIJ). La plus haute instance juridique de l’ONU a ordonné à l’entité sioniste, en mai dernier, d’«arrêter immédiatement son offensive militaire, et toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah, qui serait susceptible de soumettre le groupe des Palestiniens de Ghaza à des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». La CIJ a demandé, dans le même verdict, de «maintenir ouvert le point de passage de Rafah pour que puisse être assurée, sans restriction et à grande échelle, la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence».
Les mesures conservatoires de la CIJ ont un effet contraignant
l’entité sioniste doit, aussi, « prendre des mesures permettant effectivement de garantir l’accès sans entrave à la bande de Ghaza à toute commission d’enquête, toute mission d’établissement des faits ou tout autre organisme chargé par les organes compétents de l’Organisation des Nations unies d’enquêter sur des allégations de génocide ». La CIJ a souligné que ses mesures conservatoires «ont un effet contraignant et créent des obligations juridiques internationales pour toute partie à laquelle les mesures conservatoires sont adressées».
En juillet, la Cour Internationale de Justice a jugé «illégale» l’occupation par l’entité sioniste de territoires palestiniens depuis 1967. Pour sa part, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, en septembre, un projet de résolution soumis par l’État de Palestine, appelant l’entité sioniste à mettre fin à sa «présence illégale dans le territoire palestinien occupé dans 12 mois».