La coalition de gauche du président Gabriel Boric a connu une déroute aux élections locales qui se sont terminées dimanche au Chili, l’opposition d’extrême droite réalisant toutefois une poussée moins importante qu’attendu, selon des résultats partiels.
Plus de 15 millions de Chiliens de plus de 18 ans étaient obligés de voter pour élire des maires et des gouverneurs régionaux lors de ce scrutin perçu comme un baromètre avant la présidentielle de 2025. L’extrême droite, qui pouvait profiter de plusieurs scandales d’Etat, n’a remporté que huit municipalités sur les 345 mises en jeu, d’après les chiffres de l’agence électorale (Servel) basés sur le dépouillement de 84% des bureaux. Le camp du président Boric en a perdu 40 alors que la droite traditionnelle en a gagné 36, selon ces résultats partiels. La société chilienne se présentait aux urnes choquée par plusieurs scandales d’Etat. D’abord, il y a 11 mois, l’affaire « Hermosilla » a mis au jour un réseau de trafic d’influence organisé par un prestigieux avocat, Luis Hermosilla, éclaboussant l’entourage de l’ancien président de droite Sebastian Pieٌra (2010-2014 et 2018- 2022, décédé en février.
Par : R. I. / Agences