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Edition du 17 Octobre 2024



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Ghaza
Des Palestiniens utilisés par les sionistes comme boucliers humains
17 Octobre 2024

Pour justifier le massacre qu’elle commet depuis plus d’une année à Ghaza, l’armée sioniste rejette la faute sur le Hamas qui, selon elle, utilise les civils comme « boucliers humains ». En réalité, c’est l’armée de l’Etat d’occupation sioniste elle-même qui a recours à cette pratique inqualifiable. Ce sont de grands médias internationaux qui l’attestent sur la base d’enquêtes approfondies. Difficile pour les sionistes de crier à la manipulation ou à la propagande des pro palestiniens.

Les médias qui étayent les accusations contre elles ne peuvent être soupçonnés de sympathie pour la Palestine, encore moins pour le Hamas. Il s’agit du New York Times, de la radio britannique BBC et du journal israélien Haaretz. La chaîne qatarie Al Jazeera a elle aussi apporté sa part de preuves qui accablent les soldats israéliens présents à Ghaza. A la suite d’une longue enquête de ses journalistes, publiée lundi 14 octobre, le New York Times est formel : l’armée israélienne utilise les Palestiniens comme boucliers humains à Ghaza.

Le journal a pu collecter des témoignages d’anciens détenus palestiniens et même de soldats israéliens qui affirment que les troupes israéliennes ont régulièrement forcé les civils arrêtés à Ghaza à effectuer des tâches mettant leur vie en danger, comme la recherche d’éventuels explosifs à l’intérieur des tunnels. Le New York Times a été aidé dans son enquête par l’ONG israélienne « Breaking the Silence », qui tente de briser le silence autour des opérations militaires israéliennes. Les témoignages recueillis sont choquants et accablants. Mohamed Shubeir, 17 ans, affirme avoir été détenu pendant dix jours durant lesquels les soldats israéliens l’ont contraint de marcher, menotté, sur les ruines des immeubles effondrés de Khan Younes ou dans les tunnels à la recherche d’explosifs.

Cette pratique n’est pas nouvelle chez l’armée israélienne. Elle a été utilisée à Ghaza et en Cisjordanie au début des années 2000, avant d’être interdite par la Cour suprême israélienne, rappelle le New York Times. Mais la pratique s’est généralisée dans au moins cinq villes de l’enclave palestinienne depuis le début de la guerre de Ghaza, le 7 octobre 2023, soutient la même source.

Par : LAKHDARI BRAHIM

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