L‘Algérie poursuit inlassablement ses efforts s’agissant de son ambitieux projet de production d’hydrogène vert. Un secteur dans lequel l‘Algérie compte bien devenir un acteur majeur sur la scène internationale. Et c’est dans ce contexte qu’intervient la signature d’un mémorandum d’entente entre la Sonatrach et l‘entreprise espagnole Cepsa.
Ce document, signé hier à Oran porte sur la réalisation conjointe d’une étude de faisabilité pour le développement d’un projet intégré de production d’hydrogène vert et de dérivés, en Algérie, afin d’approvisionner principalement le marché européen. L‘ambition de l‘Algérie c’est de s’attaquer au marché européen.
Un marché gigantesque qui offre moult opportunités de débouchés pour la production future algérienne. La cérémonie de signature qui s’est déroulée en présence du ministre de l’Energie M. Mohamed Arkab, en présence de membres du gouvernement, du consul général d’Espagne en Algérie, ainsi que des P-dg de Sonatrach et de Sonelgaz et de Cepsa M. Maarten Wetselaar. Une presence de quèalité qu indique clairement combien ce projet est très important. « Ce mémorandum prévoit la réalisation d’un projet d’hydrogène vert, en deux phases, dont la première est dédiée à la réalisation d’études pour l’évaluation de la viabilité, l’opportunité et la rentabilité du projet, alors que la seconde phase sera dédiée au développement du projet » indique un communiqué de Sonatrach rendu public hier. « Le développement conjoint du projet intégré contribuera aux objectifs des deux sociétés en matière de décarbonatation.
Il comprend la construction d’une usine de production d’hydrogène par électrolyse, des centrales solaires et éoliennes pour alimenter les électrolyseurs en énergie renouvelable, une usine de production de méthanol et/ou d’ammoniac vert ainsi que des installations de stockage, de transport et autres installations auxiliaires nécessaires à l’exploitation commerciale du projet » ajoute la même source. Afin de réussir sa transition énergétique, le gouvernement algérien amorce une dynamique d’énergie verte en lançant un programme adapté de développement des énergies renouvelables de 15.000 mégawatts d’ici 2035 ainsi que la mise en place d’une production d’hydrogène vert orienté vers l’export. En effet cette nouvelle orientation est d’ores et déjà mise en marche.
En effet, Le gouvernement algérien a inscrit, dans le cadre de son plan de relance économique, la transition énergétique vers les énergies nouvelles et renouvelables comme axe prioritaire, dans un objectif de croissance « verte » par le recours aux technologies énergétiques innovantes et digitalisées. C’est ainsi que le développement de l’hydrogène a été inscrit parmi les objectifs prioritaires du gouvernement algérien.
L’Algérie compte, néanmoins, maintenir sa position d’acteur majeur sur la scène énergétique mondiale en valorisant toutes ses ressources naturelles. L’Algérie, à travers son programme de développement des énergies renouvelables, vise à accélérer et faire réussir sa transition énergétique qui comprend les nouvelles technologies relatives aux combustibles fossiles bas carbone, et la promotion de l’investissement dans les infrastructures énergétiques et les technologies les plus efficientes.
Le gouvernement développe, pour ce faire, une coopération avec de multiples partenaires européens notamment. IL y’a quelques mois c’était avec les allemands ou il était question de la préparation de la réalisation d’un projet expérimental entre les deux pays pour la production de l‘hydrogène vert à Arzew dans le cadre du plan d’action dans ce domaine.