Lors de la 149e session de l’Union interparlementaire (UIP) qui s’est tenue à Genève, l’Algérie a affirmé son engagement envers la solidarité arabe et la défense des droits du peuple palestinien.
Le président de l’Union interparlementaire arabe (UIPA) et de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a ouvert la réunion de coordination du Groupe parlementaire arabe dans un contexte particulièrement sensible marqué par les tensions croissantes au Moyen-Orient. Ce rassemblement a constitué une plateforme cruciale pour discuter des stratégies à adopter face à l’agression sioniste et des mesures à mettre en oeuvre pour soutenir la Palestine.
Dans son discours, M. Boughali a souligné que les circonstances actuelles imposées par l’entité sioniste sont sans précédent et nécessitent une réponse unie de la part des pays arabes. Il a insisté sur le fait que les parlementaires ont la responsabilité non seulement de légiférer, mais aussi de défendre la dignité humaine et de lutter pour la justice. «Le devoir nous impose d’être pleinement disposés à faire face à tous les défis que notre nation doit surmonter», a-t-il déclaré, appelant à une solidarité accrue et à l’activation des réseaux diplomatiques pour porter la voix des peuples opprimés sur les scènes internationale et parlementaire. M. Boughali a proposé que le Groupe arabe soumette une clause d’urgence à l’UIP, un geste symbolique qui illustrerait l’éveil de la conscience humaine face à l’injustice.
Il a également exhorté la communauté internationale à adopter des positions fermes et à imposer des mesures juridiques dissuasives contre les violations des droits humains commises en Palestine et au Liban. Loin de se limiter aux discussions théoriques, ces propositions visent à engager une action concrète pour répondre aux défis auxquels la région est confrontée. En marge de cette session, M. Boughali a également eu des échanges fructueux avec Rolando Patricio, président du Parlement de l’Amérique latine et des Caraïbes (Parlatino).
Ces discussions ont permis de mettre en avant le nouveau statut de l’APN en tant que membre observateur au sein du Parlatino et d’explorer les possibilités de coopération entre les deux instances. M. Patricio a souligné que la présidence algérienne de l’UIPA constitue une occasion précieuse pour renforcer les liens parlementaires entre le monde arabe et latino-américain. Les deux responsables ont convenu de l’importance de favoriser les échanges d’expériences en matière législative, afin de renforcer la coopération sur des questions d’intérêt commun telles que les droits humains, le développement durable et la lutte contre le changement climatique.
En collaborant sur ces enjeux, l’Algérie et les pays du Parlatino peuvent créer un espace d’échange qui bénéficie à leurs populations respectives. Parallèlement à ces échanges, le viceprésident de l’APN, M. Monder Bouden, a dirigé une réunion du Groupe géopolitique africain. Cette rencontre avait pour but d’unifier les positions des parlements africains sur des questions cruciales pour le continent. M. Bouden a rappelé que l’Afrique est confrontée à de nombreux défis, notamment la pauvreté, l’instabilité politique et les crises humanitaires, et a appelé à une action collective renforcée au sein de l’UIP. Il a également souligné que l’Afrique doit faire entendre sa voix dans les instances internationales pour faire face à ces problèmes.
En unissant leurs efforts, les parlementaires africains peuvent avoir un impact significatif sur la scène mondiale, en portant des solutions adaptées aux réalités du continent. La délégation algérienne a également participé à la réunion du Groupe islamique de l’UIP, qui a abordé la nécessité de renforcer le soutien à la cause palestinienne. La membre du Conseil de la nation, Faouzia Benbadis, a assisté à un Forum des femmes parlementaires, où les participantes ont discuté des violations des droits de l’homme envers les femmes, en particulier dans les zones de conflit.
Ce forum a été l’occasion d’examiner les moyens d’améliorer la législation pour protéger les droits des femmes et lutter contre la violence de genre. Les discussions ont mis en lumière l’importance d’intégrer une perspective de genre dans les actions parlementaires, afin de garantir que les voix des femmes soient entendues et prises en compte dans les décisions politiques. La lutte pour les droits des femmes ne doit pas être dissociée de la lutte pour la justice sociale et les droits humains en général. Les travaux à Genève illustrent l’engagement indéfectible des parlementaires algériens à promouvoir une coopération interparlementaire efficace, à défendre les droits de l’Homme et à soutenir la cause palestinienne.
À travers des discussions constructives et des initiatives concrètes, l’Algérie aspire à devenir un acteur clé dans la promotion de la paix et de la justice sur la scène internationale. En mettant en avant la solidarité entre les nations et en favorisant les échanges d’expériences, l’Algérie se positionne comme un modèle à suivre pour d’autres pays. L’avenir de la coopération interparlementaire semble prometteur, et les engagements pris lors de cette session à Genève sont un pas décisif vers un monde plus juste, où les droits de tous les peuples sont respectés et protégés.
Avec cette dynamique, l’Algérie réaffirme son rôle de leader dans la lutte pour les droits humains et la paix, tout en ouvrant la voie à une coopération accrue entre les pays du monde arabe, d’Amérique latine et d’Afrique. Les parlementaires algériens continueront d’oeuvrer pour faire entendre leur voix et celle des opprimés, unissant leurs forces pour un avenir meilleur.