Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a annoncé que plus de 100 enfants sont tombés en martyrs au Liban en 11 jours, tandis que 690 autres ont été blessés au cours des six dernières semaines, à la suite de l’agression sioniste en cours contre le Liban. L’organisation onusienne a déclaré, samedi soir sur la plateforme X, qu’elle et ses partenaires fournissaient des fournitures médicales d’urgence et des services de base au Liban.
Depuis le 23 septembre dernier, l’entité sioniste a élargi la portée du génocide qu’il commet à Ghaza depuis le 7 octobre 2023 pour inclure toutes les régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, par des raids aériens d’une violence et d’une intensité sans précédent. Elle a également lancé une incursion terrestre dans le sud du pays, ignorant les avertissements internationaux et les résolutions de l’Onu. Le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) Salim Owais, avait affirmé que la situation au Liban, théâtre d’une agression sioniste meurtrière, "est très difficile", notamment pour les enfants qui "paient le prix le plus élevé dans ces circonstances". Salim Owais a souligné que l’organisation "est présente sur le terrain, que ce soit au Liban ou à Ghaza, et tente par toutes ses forces d’apporter son aide (...)."
Selon le site officiel de l’organisation, Owais a déclaré dans un communiqué de presse : "Dès les premiers jours (de l’agression sioniste), nous avons commencé à fournir des équipements essentiels qui représentaient environ 100 tonnes de matériel médical, et les produits de base sont distribués aux personnes déplacées." Il a, en outre, rappelé que "les Nations unies appellent toujours à la nécessité de mettre fin aux conflits dans la région". Concernant le processus éducatif dans la bande de Ghaza et au Liban, le porte-parole de l’Unicef a expliqué qu’"il y a plus de 600.000 enfants à Ghaza qui ont manqué une année d’école, et plus de 45.000 enfants qui ne sont pas inscrits en première année de leur école. Et au Liban aussi, un grand nombre de personnes ont arrêté leurs études à cause de la fermeture des écoles dans les circonstances actuelles".
Par : R. I. /Agences