Le Midi Libre - evénement - Tebboune remet les pendules à l’heure
Logo midi libre
Edition du 7 Octobre 2024



Le Mi-Dit

Caricature Sidou


Archives Archives

Contactez-nous Contacts




Sahara Occidental,France, Maroc, BRICS ….
Tebboune remet les pendules à l’heure
7 Octobre 2024

Lors de son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaînes de la Télévision et de la Radio nationales, le président de la République a exprimé sa volonté de remplir ses engagements envers le peuple algérien en «protégeant notre pays et notre indépendance et en défendant les personnes vulnérables», indiquant que le pays «est engagé sur la voie du changement positif et poursuivra sa marche».

Le président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l‘Algérie était engagée sur la voie du changement positif, en poursuivant sa marche avec détermination vers des perspectives prometteuses, avec pour objectif de réaliser le rêve des chouhada, pour un Etat algérien démocratique en mesure de défendre sa souveraineté et de protéger ses citoyens.

«Notre objectif est de réaliser le rêve des chouhada pour un Etat algérien démocratique en mesure de défendre sa liberté et de protéger ses citoyens», a-t-il soutenu, soulignant que «l‘Algérie est sur la bonne voie et que beaucoup d‘efforts nous attendent pour permettre au citoyen algérien de vivre dans la dignité». A ce propos, il a mis en garde contre «les lobbies qui tentent de déstabiliser le pays et de semer le chaos», ajoutant que «l‘époque de la Issaba (bande) est révolue bien qu‘il existe toujours ses résidus», mais que l‘Etat «combattra ces lobbies sans relâche».

Et de poursuivre que «les tentatives de déstabiliser l‘Algérie existent encore mais nous sommes à l‘affut pour y faire face grâce à la force de l‘Armée nationale populaire (ANP) et aux mécanismes de contrôle et à la numérisation mis en place par l‘Etat algérien».

Dans ce contexte, le président de la République a annoncé que le processus de numérisation définitive de tous les secteurs doit être achevé avant fin 2024, et ce, dans le cadre des «efforts d‘édification de l‘Etat algérien moderne», malgré l‘opposition de certaines parties habituées à agir dans l‘ombre, relevant que «la bureaucratie demeure un phénomène de sous-développement qu‘il faut éradiquer».

En vue d‘immuniser l‘Algérie des ingérences étrangères et de contrecarrer les tentatives visant à semer la fitna parmi les enfants du peuple algérien, le président de la République a assuré qu‘un dialogue national sérieux sera instauré «fin 2025 début 2026, soit après la révision des lois relatives aux organes de l‘Etat moderne», à l‘instar des codes communal et de wilaya, en sus de la loi relative aux partis politiques, qu‘il s‘est engagé à mettre en place en concertation avec les partis. Le président de la République a évoqué les résultats préliminaires de la dernière élection présidentielle, annonçant «des investigations à ce sujet, dont les résultats seront rendus publics dès leur achèvement ».

Au volet social, le président de la République a réaffirmé que l‘Etat «n‘abandonnera pas le citoyen», et ce, dans le cadre de la préservation de son caractère social, rappelant son engagement à renforcer le pouvoir d‘achat des citoyens en vue de préserver leur dignité, à travers la lutte contre l‘inflation, le renforcement de la production nationale et la poursuite de l‘augmentation des salaires et des allocations, en sus du traitement du dossier du logement.

Sur le plan économique, le président de la République a estimé que «la construction d‘une économie nationale solide et la protection de l‘Algérie face aux fluctuations mondiales figurent parmi les priorités», mettant en avant l‘importance de la production locale des produits de large consommation. Et de souligner que l‘Algérie a réussi à «atteindre 80 % d‘autosuffisance dans la production de blé dur», ce qui signifie qu‘elle «est capable d‘atteindre 100 %».

Ainsi, Il a affirmé que le phénomène de la contrebande, nuisible à l‘économie nationale, «doit cesser, car l‘Algérie compte créer des zones franches avec les pays voisins frères». En réponse à une question concernant l‘organisation des BRICS, le président de la République a déclaré : «pour le moment, nous n‘envisageons pas d‘adhérer à cette organisation et notre intérêt se porte sur l‘adhésion à la Banque des BRICS, qui est tout aussi importante que la Banque mondiale. »

Concernant l‘accord d‘association avec l‘Union européenne (UE), le président de la République a révélé qu‘il sera révisé «à partir de 2025», soulignant que cette révision, désormais «nécessaire», sera menée «avec souplesse et dans un esprit amical sans entrer en conflit avec l‘UE. Sur le plan international, le président de la République a plaidé pour une «réforme approfondie» du système des Nations Unies et du Conseil de sécurité ainsi que de l‘usage du droit de veto, soulignant la nécessité de conférer à l‘Assemblée générale de l‘ONU «plus de pouvoir».

Il a, à ce propos, exprimé son regret face à l‘absence du droit international, où l‘on assiste à la loi du plus fort. S‘agissant de la position de la France soutenant «le prétendu plan d‘autonomie» au Sahara occidental, le président de la République a affirmé que le soutien de la France au Makhzen pour s‘emparer du Sahara occidental «n‘est pas nouveau, et même l‘idée du soi-disant plan d‘autonomie est française et pas marocaine».

Il a, par ailleurs, fait observer que la décision du retrait de l‘ambassadeur d‘Algérie à Paris n‘a aucune relation avec la visite qui était programmée en France, réaffirmant que l‘Algérie «n‘ira pas à Canossa». Le président de la République a rappelé la position de l‘Etat algérien qui «réclame la vérité historique et exige une reconnaissance des massacres commis par le colonialisme français en Algérie». Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a qualifié les appels de certaines parties françaises à la révision de l‘accord de 1968 concernant la circulation et le séjour des Algériens en France de «slogan politique» d‘une minorité extrémiste qui voue une haine à l‘Algérie.

Evoquant les relations solides entre l‘Algérie et la Russie, le président de la République a indiqué que «ce sont des relations d‘amitié et d‘intérêts mutuels, caractérisées par des liens profonds et historiques». Sur les nombreux messages de félicitations qu‘il a reçus suite à sa réélection pour un second mandat, le président de la République a affirmé que «cela témoigne de la réputation internationale de l‘Algérie et de la place qu‘elle occupe parmi les nations».

Tebboune répond à la France

L‘Algérie a répondu ce samedi 5 octobre à la France sur les dossiers liés à l‘accord de 1968, aux OQTF, à la mémoire, qui empoisonnent les relations entre les deux pays. Les réponses sont venues du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui n‘a pas usé de langue de bois pour répondre au nouveau gouvernement français de Michel Barnier. D‘abord sur les accords franco-algériens de décembre 1968. Le ministre de l‘Intérieur français Bruno Retailleau qui est partisan de leur abrogation unilatérale, a fait état de sa volonté de les renégocier. « C‘est un épouvantail », a répondu le président Tebboune au sujet de l‘accord de 1968, qui est devenu une « coquille vide », selon lui.

L‘accord de 1968 est une « coquille vide »

« L‘accord de 1968 est venu pour restreindre les Accords d‘Evian qui ont institué la libre circulation des personnes entre les deux pays. Les Européens sont partis, la France a exprimé ensuite son désir de stopper le flux migratoire, nous avons dit d‘accord. Il y a eu une révision en 1985, puis en 1995 et en 2001. Son contenu a été vidé. Il est devenu un slogan politique qui est fait pour réunir leurs extrêmes », a-t-il asséné, en ajoutant que « l‘accord de 1968 est l‘étendard derrière lequel marche l‘armée des extrémistes » en France. Le président Tebboune a accusé ceux qui brandissent cet « étendard » de chercher la « revanche ». « Ils se trompent, et nous n‘allons pas entrer dans ces futilités », at- il ajouté.

« Si c‘était sérieux, il n‘y a pas de problèmes. Mais le brandir comme un étendard, ce chantage avec tel ou tel article, c‘est complètement faux. Ils sont en train de raconter des histoires au peuple français. Les accords de 1968 n‘influent en rien sur la qualité de l‘immigration, ni sur la sécurité de la France et 65% des Français n‘ont rien à voir avec ça. C‘est une minorité haineuse qui cultive la haine qui veut salir l‘Algérie. Ils n‘arriveront pas. L‘accord de 1968 est une coquille vide. Cette minorité raciste oublie que 60% de notre communauté en France sont des binationaux », a ajouté le président Tebboune.

OQTF : « C‘est complètement faux »

Le chef de l‘État a répondu aussi sur les accusations françaises contre l‘Algérie concernant le dossier des OQTF (Obligation de quitter le territoire français). Le ministre de l‘Intérieur Bruno Retailleau a accusé le gouvernement algérien de ne pas délivrer suffisamment de laissez-passer consulaires pour rapatrier les Algériens frappés d‘une OQTF en France. Il a annoncé sa décision d‘engager un bras de fer avec l‘Algérie sur cette question, en brandissant la menace de réduire drastiquement les visas.

Pour le président Tebboune, tout ce qui se dit en France sur les OQTF et l‘Algérie est « complètement faux ». « Ce sont des mensonges », a-t-il réagi, en accusant Bruno Retailleau de chercher à faire détester l‘Algérie aux Français. «Votre tendance est connue, vous cherchez à faire détester l‘Algérie aux Français », a assené le président Tebboune.

Mémoire : « Il y a eu un génocide` en Algérie »

«Ce sont des contrevérités, et ils le savent» , a-t-il ajouté, avant de proposer au gouvernement français d‘aborder les «sujets sérieux » entre les deux pays. « Si vous voulez aborder les sujets sérieux, venez nettoyer les sites où vous avez effectué des expériences nucléaires. Il y a des gens qui meurent encore, d‘autres impactés. Vous êtes devenus une puissance nucléaire, et nous avons eu les maladies.

Venez nettoyer Oued Namous, où vous aviez développé vos armes chimiques, et jusqu‘à présent nos moutons, nos chameaux meurent après avoir mangé de l‘herbe contaminée. C‘est cela la vraie question, ce n‘est pas dans un faux débat sur l‘accord de 1968 », a-t-il encore asséné. Le président Tebboune a accusé la France de refuser de décontaminer les sites où elle a effectué des expériences nucléaires et chimiques en Algérie, « 62 ans après l‘indépendance. » « C‘est 60 ans de négociations, à chaque fois ils disent une chose», a-t-il dit. « La minorité extrémiste a eu le dessus en France », a regretté le président Tebboune.

« L‘Algérie a été choisie pour le vrai grand remplacement »

Sur la mémoire, le président Tebboune a eu des mots très durs à l‘égard de l‘ancienne puissance coloniale. « L‘Algérie a été choisie pour le vrai grand remplacement qui est de chasser la population locale pour ramener la population européenne. Combattre l‘islam pour christianiser l‘Algérie et en faire une terre européenne avec des messages, avec une armée de Charles X génocidaire. On ne peut effacer l‘histoire », a dit le président Tebboune. Le président Tebboune a rappelé que «l‘Algérie était un État » avant l‘invasion française en 1830, et qu‘elle « dominait la Méditerranée ». « La résistance a duré 70 ans, avec des millions de morts. Des tribus et des villages ont été rasés. Il y a eu un génocide.

On demande la vérité historique. Nous demandons une reconnaissance sur les crimes coloniaux. J‘ai convenu avec le président Macron de refonder les relations. L‘Algérie n‘était pas un protectorat. Il ne faut pas falsifier l‘histoire », at- il dit, en accusant une « minorité raciste » en France de saper les efforts de refondation des relations entre les deux pays, comme convenu lors de la visite du président Macron en août 2022 en Algérie.

Tebboune critique la nouvelle position de la France sur le Sahara occidental

Lors de son entretenue médiatique périodique avec des médias algériens qui a été diffusée samedi soir sur la Télévision algérienne, le président Tebboune a expliqué que ce retrait et sa visite en France n‘étaient pas liés. Tout en critiquant la nouvelle position française sur le Sahara occidental, il a demandé à la France, en tant que membre du Conseil de sécurité, de respecter les décisions de l‘ONU, sur ce conflit.

« La France ne peut pas être membre du Conseil de sécurité, dont le rôle est de sauvegarder la paix mondiale, et violer ses résolutions. Un peu de respect pour les instances onusiennes », a critiqué le président Tebboune, en rappelant que l‘Union européenne a pris la décision de s‘aligner sur les décisions du Conseil de sécurité concernant le conflit sahraoui qui dure depuis 1975.

La visite de Tebboune en France renvoyée sine-die « La France a bombardé un pays arabe (La Libye, NDR) au nom du Conseil de sécurité, mais quand il s‘agit du Sahara occidental, elle ignore cette instance », a regretté le chef de l‘État. Sur la nomination d‘un nouvel ambassadeur d‘Algérie à Paris, le président Tebboune l‘a écarté dans l‘immédiat. «L‘avenir est à Dieu et aux peuples. Nous allons voir », a-t-il répondu. Sur le maintien ou non de sa visite d‘État en France dans le contexte de fortes tensions entre les deux pays, le président Tebboune a répondu :

« Je n‘irai pas à Canossa ». Cette expression ne signifie pas se rendre dans cette magnifique ville de Toscane en Italie. Selon le site Historia, l‘expression qu‘a utilisée le président Tebboune pour annoncer le report sine-die de sa visite en France, signifie « l‘action de faire pénitence, de s‘humilier devant un personnage important afin d‘obtenir son pardon ».

« En 2025, l‘accord de libre-échange avec l‘Union européenne sera effectif »

Le président Tebboune a affirmé que l‘accord de libre-échange avec l‘Union européenne est « indispensable « précisant que les deux parties « se sont mises d‘accord et il n‘y a aucun conflit avec l‘Europe». Aussi, M. Tebboune a indiqué que l‘époque durant laquelle le dossier était bloqué, l‘Algérie n‘avait pas des arguments solides, avec une industrie qui ne participait qu‘à hauteur de 3% au PIB et un secteur agricole marqué par des importations.

Aujourd‘hui, la donne est différente. Le président Tebboune affirme que l‘Algérie dispose d‘une production diversifiée. Enchaînant, le Chef de l‘Etat annonce qu‘en 2025, «on commence à mettre en oeuvre cet accord». D‘autre part, M. Tebboune assure que les produits algériens continuent à avoir leur place dans des marchés européens.

« La situation au Proche-Orient est très préoccupante »

«Au vu de ce qui se passe actuellement, un embrasement généralisé au Proche- Orient n‘est pas impossible », a répondu le président de la république à la question d‘un journaliste au cours de la rencontre. Le président de la République a estimé que la situation dans cette région du monde est gérée actuellement par la loi de la jungle «le fort mangeant le faible». « Les lois internationales ont été effacées, la raison n‘existe plus, il ne reste que la force, et si un frein n‘est pas mis à l‘utilisation abusive de la force par le gouvernement sioniste, l‘embrasement est plus que possible », affirme encore le président Abdelmadjid Tebboune.

Il rappelle encore que cette affirmation existe depuis des années car ils sont en train d‘opérer un véritable génocide contre le peuple palestinien, même les institutions internationales créées au lendemain de la deuxième guerre mondiale pour que d‘autres génocides ne se répètent plus, sont devenues caduques, Ceci avant d‘estimer qu‘il faudrait revoir les Nations Unies d‘une manière générale et profonde, car : «je ne conçois pas que le Conseil de Sécurité ait plus de pouvoirs que l‘Assemblée Générale, cinq pays tiennent en mains toute la planète, il n‘y a plus de droit international, c‘est la loi de la jungle », conclut-il.

Nous restons attachés à la politique sociale de l‘Etat

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que la politique sociale de l‘Etat consistait à ne pas abandonner les citoyens et à prendre en charge leurs besoins essentiels, soulignant que le renforcement de la production nationale, la lutte contre l‘inflation et la revalorisation des salaires contribuaient à la préservation du pouvoir d‘achat des Algériens.

Il a précisé que «la préservation du pouvoir d‘achat repose sur trois piliers : la lutte contre l‘inflation, le renforcement de la production nationale et la poursuite de la révision des salaires et des allocations jusqu‘à 100% d‘augmentation d‘ici 2027 au plus tard». «Telles sont nos priorités pour parachever les projets de développement créateurs d‘emplois», a-til dit. «Ces projets concernent les produits chimiques, la métallurgie ainsi que divers secteurs, avec pour objectif d‘atteindre 20.000 projets, dont 9.000 ont déjà été concrétisés à ce jour, ce qui augmentera les capacités financières permettant d‘équilibrer le marché», a-t-il poursuivi.

Après avoir rappelé les étapes parcourues par l‘Algérie dans le domaine de la production des biens de consommation essentiels et stratégiques comme la semoule, le sucre dont la production dépasse de 150% les besoins du pays, et l‘huile dont la production dépasse de près de 200% la demande intérieure, le président de la République a affirmé que l‘année prochaine verra la mise en oeuvre d‘une politique visant à rendre le prix de la viande à la portée des citoyens. En attendant la mise en oeuvre de cette mesure, «l‘importation de viandes reste ouverte et ne s‘arrêtera pas», a-t-il assuré, soutenant que «l‘Algérie est un Etat social et le restera», dans le cadre d‘une politique globale visant à «préserver la dignité des citoyens».

Gazoduc transsaharien : le projet algérien est réel, les autres sont fictifs

Le président de la République a également réaffirmé la détermination de l‘Etat à lutter contre la contrebande et la spéculation à travers les mesures légales coercitives, mais aussi par le biais d‘une série d‘autres mesures, dont le développement des zones franches avec les pays voisins comme la Mauritanie et, plus tard, le Niger, et le projet de zone de libreéchange avec la Tunisie et la Libye à l‘avenir.

Il a souligné, dans ce cadre, la détermination de l‘Etat à lutter inlassablement contre «les lobbies de l‘argent facile et les lobbies compradores» qui provoquent la pénurie de certains produits «à l‘instigation d‘individus cherchant à déstabiliser le pays». Dans ce sillage, le président de la République a mis en avant l‘importance du processus de numérisation en cours pour garantir la transparence de la gestion et le suivi des activités commerciales, estimant que la bureaucratie était «un signe de sous-développement».

A une question sur le projet du gazoduc transsaharien (Nigeria-Algérie), le président de la République a affirmé que «le travail se poursuit et il ne reste plus que 700 à 800 Km à parachever» sur les 4000 km du projet, rappelant, à cet égard, «l‘accord établi concernant ce projet» entre les pays concernés, à savoir l‘Algérie, le Niger et le Nigeria. Face à ce «projet économique», il y a «un projet politique fictif devant traverser 14 pays, dont les territoires sahraouis occupés, et nécessitant des dizaines de milliards», a-t-il dit, précisant que les analystes intègres dans le domaine de l‘énergie «savent séparer le bon grain de l‘ivraie». Quant à la décision de l‘Algérie de tourner la page de l‘adhésion aux BRICS,

le président de la République a dit : « nous ne songeons pas à rejoindre les BRICS+, notre attention se porte sur notre adhésion à la Banque des BRICS, qui n‘est pas de moindre importance que la Banque mondiale». Il a fait état de l‘approbation par cette institution financière (Nouvelle banque de développement) de l‘adhésion de l‘Algérie en tant qu‘actionnaire dans son capital à hauteur de 1,5 milliard de dollars par étapes, soulignant que cette adhésion «renforce le rôle de l‘Algérie en tant que pays émergent»

Par : KAHINA HAMMOUDI

L'édition du jour
en PDF
Le Journal en PDF
Archives PDF

El Djadel en PDF
El-Djadel en PDF

Copyright © 2007 Midilibre. All rights reserved.Archives
Conception et réalisation Alstel