La situation des indices des prix est relat ivement stable. Selon l’enquête de l’ONS, le taux d’inflation se situe à 5,7% en légère baisse par rapport aux mois précédents où ce taux avoisinait les 10%. Cependant, ce taux ne confirme pas certains produits qui ont accusé une petite hausse. Le gouvernement est incité à mettre plus d’efforts pour juguler le niveau inflationniste à un taux de 4% supportable pour le pouvoir d’achat.
Le dernier rapport de l’ONS indique que «ce taux qui passe au-dessous des 6% s’explique par les variations des volumes de production notamment pour les produits frais qui affichent des taux de 3,4% ». Toutefois, l’office signale que certains produits comme la viande blanche, ce taux enregistre une hausse de 28,7% avec les fruits à plus de 10%. Quant aux produits manufacturés tels que les biens industriels et autres produits alimentaires, leur taux est relativement stable de 2,5% sauf pour le café qui a connu une hausse spectaculaire durant l’été dernier.
En d’autres termes expliquent des spécialistes « le taux reste bon gré mal gré mieux maîtrisé par rapport aux deux dernières années ». En rappelant que le marché a été fortement perturbé par une hausse importante de la plupart des produits alimentaires de base et d’autres biens de consommation. Le pouvoir d’achat a pris un sérieux coup face à cette envolée des prix malgré le soutien de l’Etat en termes de subventions de certaines catégories de produits tels que les céréales, lait et carburants.
Aujourd’hui, la situation semble reculer face au diktat de certains importateurs qui tentent de « gonfler » les tarifs afin de s’octroyer le monopôle. Avec des nouvelles mesures dont la lutte contre la spéculation, l’interdiction de stockage de toute marchandise destinée à la consommation, la création prochaine de centrales d’achat et la multiplication des opérations de contrôle sur les transactions, les premiers effets vont se traduire dans quelques semaines où le niveau de l’inflation ne dépassera pas les 5%. C’est l’engagement du Chef de l’Etat pour son deuxième mandat qui a d’ailleurs instruit le gouvernement à mettre les bouchées doubles pour garant ir la disponibilité des produits à large consommation.
On note à ce sujet que l’État a pris une série de mesures parmi lesquelles la baisse notable des prix des légumineuses très consommés en saison hivernale. La baisse de la facture d’importations sur certains produits tels que les produits laitiers, les pâtes alimentaires et l’interdiction d’importer tout produit qui établit une concurrence déloyale au produit national. Mais la mesure phare attendue par les citoyens est celle de la réévaluation du dinar qui va affecter positivement les indices de consommation à travers une stabilité des prix. Le Président s’est engagé sur ce front à travers une réforme dont il a promis ses premiers résultats dès 2025.