L’appel du président de la République pour un dialogue national inclusif trouve un écho chez certaines formations politiques. Le MSP, FFS, PT et le parti Talaie el Houriat sont pour l’heure les premières formations politiques qui saluent cette initiative.
Dans un communiqué, le parti de Hassani Chérif a indiqué que « ce dialogue national inclusif ne doit pas être comme les tentatives précédentes »en poursuivant que « l’objectif est de construire une vision consensuelle pour l’Algérie ». Le MSP souligne la « nécessité de revoir le cadre législatif régissant la vie politique et en particulier la loi électorale ». Pour le parti des travailleurs, « ce dialogue doit impliquer tous les Algériens ». Pour le FFS qui salue cette démarche « ce dialogue doit être précédé par des mesures d’apaisement et de grâce ».
Le parti Talaie el Houriat a souligné dans un communiqué que « cette initiative est à saluer en vue de tracer la voie pour incarner la véritable démocratie ». Même appréciation chez le FLN et le Front El Moustakbal qui ont soutenu le Président dans sa candidature. Pour le vieux parti « c’est une consécration de la démocratie participative » alors que le Front El Moustakbal « ce dialogue va consolider le front intérieur pour préparer l’avenir le chemin de demain ». Les autres formations ne sont pas restées en rade. Jil El Jadid de Djilali Sofiane a déclaré que « dialogue va préparer le chemin de demain pour une démocratie effective qui doit faire un unanimisme parmi la classe politique ».
L’engagement du second mandat
Au lendemain du discours d’investiture du Président de la République qui a appelé à la consécration de la « véritable démocratie », la réaction des partis politiques a été saine puisqu’elle a transcendé les clivages et rivalités. Même Zoubida Assoul qui a été exclue des élections faute de signatures, a considéré dans une déclaration que « le dialogue est un pas vers l’avant ». Pour le parti TAJ « il s’agit de préparer l’avenir » dans un contexte de profonde réforme institutionnelle. Le Chef de l’Etat a permis que toutes les garanties seront mises pour réussir cette initiative » en précisant que « des contacts seront intensifiés avec les forces vives de la nation en vue d’édifier une démocratie qui donnera le pouvoir à celui qui le mérite ».
Cela revient à dire que le Président veut garder un cap serein sur un engagement dont il a fait une priorité durant sa campagne électorale. Ce n’est pas une promesse qui a été rabâchée à maintes reprises, mais un fait notable qui veut débarrasser l’Algérie de ses scories, en commençant par « l’argent sale » pour le financement de l’activité politique. Le Président Tebboune a promis également « un nettoyage de la classe politique » avec de nouveaux garde-fous et mettre la jeunesse dans l’accès à la vie politique et les institutions afin qu’elle ne soit plus « marginalisée » ou mise de côté.