L’Algérie s’apprête à élargir sa coopération sous toutes ses formes. A l’adresse des pays puissants, soit du groupe G7 ou ceux asiatiques, la coopération envisagée revêt un caractère éminemment économique avec un agenda clair sur les grands projets d’investissements. C’est le tour de l’offensive diplomatique économique qui est lancée sur ce front.

Parmi les actions diplomatiques qui ont permis de fructifier le PIB qui avoisine actuellement les 267 milliards de dollars, c’est l’énergie où les recettes du gaz ont rapporté plus de 5 milliards de dollars en 2023 alors que les prévisions tablent sur 9 à 10 milliards avant le fin de cette année. Sonatrach qui parraine l’ensemble de ces investissements se place dans le giron des grandes compagnies mondiales avec des partenaires de grande envergure.

Même si le prix du baril du pétrole est à son pic, l’Algérie ne compte pas se suffire de cette rente épuisable. Le chapitre des énergies renouvelables est désormais ouvert comme un immense projet structurant comme l’hydrogène vert, le silicium et le solaire. On compte désormais investir près de 14 milliards de dollars à l’horizon 2030. Pour ce qui est des exportations hors hydrocarbures.

L’Etat mise sur des recettes qui dépasseraient les 9 milliards de dollars en 2025 et tout indique que ce chiffre sera revu à la hausse à 13 milliards de dollars. Du côté asiatique, c’est l’horizon le plus significatif qui est actuellement en marche notamment avec la Chine et la Corée du sud qui investissent le plus en Algérie. De même que les principaux pays arabes comme l’Arabie Saoudite et le Qatar se placent directement sur le marché algérien des contrats mirobolants dans des secteurs comme l’agroalimentaire et le minerai.

La Turquie n’est pas en reste puisque de grands groupes sont actuellement en Algérie. Sur le front régional, l’Algérie table avec pragmatisme à la pacification du Sahel en optant pour la résolution politique des conflits notamment chez les voisins libyens et maliens. Le continent africain bénéficie d’une attention particulière pour inscrire stabilité et paix chez les pays en conflit ou ceux qui sont en transition.

De même que la question palestinienne demeure centrale pour la diplomatie algérienne qui ne cesse depuis un an d’ appeler les nations du monde pour dénoncer les crimes génocidaires à Gaza et mettre en branle un cessez-le-feu dans cette région endeuillée. L’Algérie affiche également une solidarité sans faille avec le peuple palestinien. Il va sans dire que le retour de l’Algérie sur la scène internationale est apprécié par la communauté internationale en professant sa doctrine de non ingérence dans les affaires internes des pays et le développement d’un rapport d’échange sans chapelle idéologique ou parti pris.