Au moment où les Palestiniens continuent de se faire massacrer par dizaines de milliers à Ghaza, et par centaines en Cisjordanie, cette cause, juste et noble, n’en vient pas moins d’’enregistrer une belle et décisive victoire sur le plan diplomatique.

En effet, la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU s’est ouverte le mardi 10 septembre 2024 à New York, rapporte un correspondant de l’agence TASS se trouvant sur place. Elle se terminera par une semaine de haut niveau du 24 au 30 septembre, qui réunira des dirigeants et des ministres des Affaires étrangères du monde entier pour présenter leur vision de la situation internationale et définir les moyens de relever les défis mondiaux. La délégation russe sera dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. La présence des représentants de la Palestine, qui ont obtenu un siège dans la salle de l’Assemblée générale à côté des États membres de l’ONU,

peut être considérée comme un moment historique. Cela a été rendu possible par une résolution de l’Assemblée générale adoptée le 10 mai 2024. La Palestine pourra inscrire ses représentants sur la liste des orateurs lors des réunions sur les questions relatives au Moyen-Orient, proposer des amendements et faire des propositions de procédure au nom d’un groupe de pays. Cependant, la Palestine reste un État observateur et n’a donc pas le droit de vote à l’Assemblée générale, et ses représentants ne peuvent pas se présenter aux élections des organes de l’ONU. Le combat pour l’indépendance totale de la Palestine, qui perdure depuis 70 longues et interminables années, se poursuivra donc. Jusqu’à la victoire finale. Les massacres de masse à Ghaza de la part de l’entité israélienne, entamés en date du 8 octobre passé, ont déjà fait pas moins de 41.20 morts et 94.925 blessés dont plus de 70 % sont des femmes et des enfants.

Gel de la participatio de l’entité sioniste à l’ONU La Ligue arabe a décidé d’entamer des procédures de gel de la participation de l’entité sioniste à l’ONU. Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis mardi au Caire, ont décidé d’entamer des procédures de gel de la participation de l’entité sioniste aux travaux de l’Assemblée générale des Nations unies pour non-respect des buts et principes de la Charte onusienne, manquement à ses engagements auprès de l’ONU, ainsi que pour la menace qu’elle représente pour la paix et la sécurité internationales. Une décision pour laquelle l’Algérie a toujours plaidé A cet égard, le groupe des ambassadeurs arabes à New York a été chargé de soumettre une demande de gel de la participation de l’entité sioniste au président de l’Assemblée générale des Nations unies, et, à travers lui, à la Commission de vérification des pouvoirs, qui est nommée au début de la session de l’Assemblée générale, tout en oeuvrant à mobiliser le soutien international nécessaire pour la concrétisation de cette démarche, notamment en s’appuyant sur l’avis consultatif historique émis par la Cour internationale de justice (CIJ), le 19 juillet 2024, qui stipule que les membres de la communauté internationale doivent prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux violations sionistes dans les territoires palestiniens occupés.