Au vu de son rôle crucial dans le pays, de la Protection civile (PC) connait un essor remarquable de par la qualité de ses actions et ses services rendus prouvés sur le terrain, notamment lors des dernières inondations qui ont touché le Grand-Sud, comme Béchar. C’est ce qui ressort de l’intervention, ce lundi, sur les ondes de la Radio algérienne de son directeur d’information et des statistiques, le colonel Farouk Achour, indiquant que ce corps constitué, s’adapte de plus en plus aux changements climatiques.
la rédaction » de la chaine 3 de la Radio algérienne, au lendemain des inondations de Béchar, le colonel est revenu sur les moyens dont dispose ce corps importants et les outils d’accompagnement dans l’accomplissement de son travail de prévention et d’intervention dans le cadre des opérations de sauvetage des êtres et des biens, notamment les habitations et autres infrastructures. « La Protection civile intervient désormais par anticipation, à la base d’alerte BMS, pour la prise en charge des préoccupations et des dégâts dans les zones dites inondables, suite à une prompte évaluation pour apporter des réponses aux doléances exprimées ici et là et c’était le cas à Béchar», a indiqué M. Achour. A l’exemple des inondations de la wilaya de Béchar, M. Achour indique que « la = carte des risques majeures a beaucoup aidé les services de la Protection civile à mieux gérer la situation dans les localités endommagées où les crues ont fait des dégâts et coupé la ville en deux ». A ce titre, explique-t-il, et vue l’ampleur des précipitations
(120 mm d’eau en 24 heures), un lâcher d’eau du barrage El Djorf a été effectué et les éléments de prévention et d’intervention, concernant les risques majeures ont été actionnés avec célérité, notamment, le long du lit de l’oued. Actualisée en 2024, la carte d’inondabilité interdit la construction sur le lit des oueds « La carte d’inondabilité de 2008, réactualisée en 2024, interdisant systématiquement la construction sur le lit des oueds est d’un apport efficace et efficient pour organiser les secours », souligne-t-il Selon le responsable Farouk Achour, « le Swac (dispositif d’accompagnement des citoyens, ndlr) qui permet non seulement d’intervenir dans chaque wilaya mais dans chaque commune, a fortement contribué dans la gestion des risques encourus à Béchar ». Il a permis, dit-il, « d’informer les décideurs à prendre certaines mesures grâce auxquelles les services de la Protection civile ont pu éviter des impondérables », « apporter les bonnes réponses depuis le BMS » et « mieux aider à diriger les opérations d’intervention et les moyens qui vont avec ». Le Swac a, en effet, permis, selon lui, à ce corps de former les éléments de la PC sur l’ensemble des risques majeurs à l’objet de maitriser la gestion risques, entre autres, d’inondations.« Un travail de suivi rigoureux est en cours pour la réactualisation, ce qui permet de prendre des mesures
par anticipation à l’effet de diriger avec efficacité les moyens lors des opérations de sauvetage et de soutien personnes en danger, notamment des familles vulnérables », explique M. Achour. Un corps en plein essor Dans la foulée des mesures techniques réalisées par ce corps important, l’intervenant cite l’instauration d’une cellule de suivi qui travaille en H24, et durant toute l’année, pour superviser toutes les opérations d’intervention lors des risques et qui prend des mesures urgentes et adéquates. Ce suivi a permis, selon lui, de préparer des plans opérationnels à partir de scénarios les plus défavorables pour être plus efficaces le jour «