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Edition du 9 Septembre 2024



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Election présidentielle 2024
Le jour d’après
9 Septembre 2024

L’élection présidentielle de 2024 s’est déroulée dans le calme et la sérénité. Loin des échauffourées et des dérives verbales d’antan, le dernier scrutin a enregistré un taux de participation plus élevé que celui de 2019, soit 48,03%. Un taux qui réconforte les autorités en écartant tout le spectre du boycott et de l’abstention. Une nouvelle ère s’ouvre désormais pour une consécration de la stabilité politique et institutionnelle à laquelle la classe politique et les candidats ont appelé

résultats dans 48 à 72 heures, le président de l’ANIE Mohamed Charfi a confié tard dans la soirée d’hier aux médias que « le taux de participation au niveau national est de 48,03% et à l’étranger, il était de 19,57% ». Ce qui signifie en gros que près de la moitié des électeurs, soit 11 millions de personnes ont accompli leur devoir électoral. Si l’on juge par ces résultats partiels, cela confirme que ce taux de participation est significatif au point où les craintes se sont dissipées à partir de 20 heures suite à la fermeture des centres de vote.

Les commentaires sur un faible taux de participation n’ont pas épargné les réseaux sociaux et certains intervenants dans la toile qui supputaient des résultats à l’avance. Toutefois et face à l’enjeu de cette élection, le mode opératoire a complètement changé. Comme l’a remarqué un économiste bien en vue « on est loin des scores brejnéviens d’antan où l’on annonçait 80 à 90% de taux de participation ». Les autorités et les organisateurs de cette élection ont veillé au grain pour éviter tout dépassement ou bourrage des urnes dont les habitudes étaient ancrées il y a quelques années. Cela ne veut pas dire qu’une élection est à 100% transparente.Mais les faits sont têtus. On n’oblige pas un citoyen à se précipiter au centre de vote et aucun candidat ne doit utiliser des moyens de « chantage » de « pression » ou de lobbyisme pour faire valoir sa victoire aux urnes. La stabilité est le maître mot Les algériens ne tiennent plus aux crises politiques et dissensions entre factions rivales pour l’accès au pouvoir.

La dernière élection confirme cette règle et revendication populaire où la stabilité sur tous les fronts est garante de plan de développement et émancipation sociale. Le paysage politique tend maintenant à se normaliser après des années où l’insulte, l’invective et l’étalage public de la vie des hommes politiques étaient légion. Aujourd’hui, c’est la force d’un programme et d’arguments qu’un candidat à une élection doit faire valoir. Les attentes sont nombreuses face aux multiples problèmes d’ordre social et économique qui constituent aujourd’hui la priorité pour celui qui aura accès à la magistrature suprême. Les observateurs s’accordent à relever que le discours des candidats a complètement mué vers plus de sérénité en exposant pour chacun sa vision et son programme

Par : FAYÇAL ABDELGHANI

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