Hier, 7 septembre, a marqué un grand jour pour l’Algérie, alors que plus de 24 millions d’électeurs sont appelés àélire un nouveau président de la République pour un mandat de cinq ans. Les 63 000 bureaux de vote à travers le pays qui ont ouvert leur porte dès 8 heures du matin, étaient déjà prêt à accueillir les citoyens dans ce rendez-vous électoral décisif.

Trois candidats sont en lice pour cette élection. Youcef Aouchiche, du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant, et Abdelaali Hassani Cherif, représentant le Mouvement de la société pour la paix (MSP). Chacun d’entre eux incarne une vision différente de l’avenir du pays, et les électeurs sont appelés à faire leur choix dans la sérénité.

L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a communiqué des chiffres précis concernant cette échéance. Le corps électoral totalise 24 351 551 électeurs, dont 23 486 061 au niveau national. L’organisation du scrutin a mobilisé près de 500 000 encadreurs, répartis sur l’ensemble du territoire. À l’étranger, l = communauté nationale participe également activement, avec 865 490 électeurs inscrits, répartis en 117 commissions à travers le monde. Le vote pour les populations nomades et celles des zones reculées du Grand-Sud du pays qui a déjà commencé, mercredi dernier, s’est poursuivit hier dans de bonnes conditions. Pour ces électeurs, l’ANIE a pris des dispositions spéciales en avançant le scrutin de 24 à 72 heures, selon les régions concernées. Ce sont 116 064 électeurs répartis sur 134 bureaux dans 51 communes qui étaient concernés par ces mesures spécifiques. Des équipes spécialisées, équipées de véhicules tout-terrains, ont été déployées pour faciliter l’accès aux bureaux de vote et garantir le bon déroulement des opérations. L’ANIE a assuré qu’elle a mis tout ven oeuvre pour que l’élection se déroule dans des conditions optimales, respectant ses engagements de neutralité, de transparence et de préservation du libre choix de l’électeur.

Le défi est de taille, mais les moyens mobilisés témoignent de la détermination des autorités à garantir un scrutin libre et équitable. Un scrutin dans la sérénité Les autorités sécuritaires ont mis en place un dispositif de sécurité d’une envergure exceptionnelle pour assurer le bon déroulement du processus électoral. Sous la direction de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et de la Gendarmerie nationale, les forces de sécurité se sont déployées à travers le pays, avec une concentration particulière autour des centres de vote. Ce dispositif a visé à garantir non seulement la sécurité des électeurs, mais aussi l’intégrité du scrutin, notamment en l’acheminement des urnes. Lespérimètres entourant les centres de vote seront strictement surveillés, avec des interdictions de stationnement à proximité pour éviter tout désagrément