Au cours d’un entretien exclusif avec La Gazette du Fennec, Abdellatif Baka, double champion paralympique et détenteur de multiples records mondiaux, revient sur sa carrière exceptionnelle. De ses débuts à l’âge de 18 ans lors des Jeux Paralympiques de 2012 à Londres,
à ses exploits à Rio en 2016, Baka partage ses ambitions pour les prochains Jeux de Paris. Il évoque également l’évolution du paralympisme et l’importance de sa relation avec son frère, devenu son entraîneur. Un témoignage inspirant d’un athlète déterminé à honorer son pays et à viser l’or. Et moi-même, je suis très content avec La Gazette du Fennec et je suis très heureux de pouvoir parler avec le peuple de La Gazette du Fennec. Alors le peuple de La Gazette, il y en a beaucoup qui te connaissent, mais il y en a beaucoup qui ne te connaissent pas. Alors on va te laisser le soin de te présenter. Qui est Abdellatif Baka, comment tu as commencé dans l’athlétisme et quel est ton palmarès ? Bon, la première chose, je suis un athlète d’élite, double champion paralympique, 8 fois champion du monde, deux records des mondes,u spécialité 800 et 1500 mètres. Je suis une personne simple. Comment tu as commencé dans ce milieu du paralympisme ? Dès 2012, tu as fait les JO, c’est ça ? Parle-nous de tes débuts et comment tu as atterri dans ce milieu ? La première fois, j’ai commencé un de mes grands frères qui est m’a fait entré dans le milieu de l’athlétisme paralympique. Après, petit à petit, j’ai travaillé. En 2012, j’ai gagné la médaille d’or sur les 800 mètres, c’est ma première médaille d’or au haut niveau, à l’âge de 18 ans. Donc 2012, à Londres, aux JO paralympiques, médaille d’or 800 mètres. Et après, en 2016 aussi, tu es revenu à Rio, raconte-nous. Oui, après les JO paralympiques de Rio, j’ai gagné la médaille d’or plus le record du monde. Alhamdoulilah, mon objectif a toujours été de rendre fier le peuple" Alors justement, parle-nous de cette course de 2016. Elle avait une particularité. Tu as gagné, mais ta médaille a eu un charme parce qu’il y a eu quelque chose de particulier par rapport aux athlètes valides. Rappelle à nos lecteurs ce qui s’était passé. Oui, justement, parce que j’ai gagné la médaille et le chrono mieux que les valides. J’ai gagné ma course en 3’48. Les valides, c’est en 3’50