Les 3 candidats à la présidentiell du 7 septembre ont focalisé leurs programmes autour de l’éducation et la santé. Chacun veut apporter des correctifs et modifications sur deux secteurs clés en Algérie.

Pour le candidat Abdelmadjid Tebboune « la réforme de l’école va se poursuivre avec l’amélioration de la pédagogie, l’encadrement et la gouvernance du système éducatif ». Faire de l’école « un cadre d’épanouissement e d’éveil », c’est ce que promet le candidat Tebboune qui n’a de cesse de rappeler les changements apportés durant son premier mandat comme l’introduction de l’anglais au primaire et l’augmentation des salaires des enseignants. Mais cela ne suffit paspuisque les défis sont grands dans un secteur considéré comme vital en Algérie. Il ressort que dans le programme du candidat, il y a la question de « l’allègement du cartable scolaire et la gestion des écoles par le ministère et non les collectivités locales ». Pour l’enseignement supérieur, Tebboune promet de poursuivre la réforme dans l’université en se focalisant sur « son importance économique ». Quant aux autres candidats, les engagements dans ce secteur sont différents. Youcef Aouchiche promet de revoir les budgets sectoriels dont notamment celui de l’éducation, de créer un conseil national pour les programmes scolaires avec leur allègement comme priorité. Il promet de dynamiser les associations des parents d’élèves et d’introduire des fiches de synthèse pour le passage à l’université. A quelques différences près, le programme du candidat du MSP opte pour « une éducation qui forme le bon citoyen productif ». Il promet de relancer le Haut conseil à l’éducation, de réhabiliter l’enseignement technologique et de revoir le rôle du privé dans l’enseignement. Mais en tout été de cause, les deux candidats ont omis de mentionner la préoccupation essentielle de l’enseignement à savoir les statuts. Sauf Tebboune qui a assuré qu’il veillerait personnellement à « l’enrichissement du texte » en attendant sa promulgation. La santé figure au menu Le candidat du FFS propose d’augmenter le budget alloué au secteur à hauteur de 50% tout en créant un Secrétariat d’Etat à la sécurité sanitaire, en améliorant les prestations de soins dans tous les centres et établissements de santé. Il soutient dans cet axe « d’introduire les honoraires des consultations dans la carte Chiffa et de réguler les frais de consultation chez le privé »