Les 3 candidats à l’élection présidentielle ont déployé leur campagne en promettant de lutter contre la bureaucratie et la corruption. Ils promettentde revoir certaines dispositions par le biais de la réforme de la Justice.

Les candidats s’attaquent cette fois à des maux qui rongent la société. Le candidat du FFS Youcef Aouchiche n’a pas caché son intention de « combattre tous les fléaux sociaux qui gangrènent le milieu juvénile et détruisent la société ». Il a appelé de ce fait à « un engagement de réformer le secteur de la Justice » sans toutefois préciser les grands axes de cette réforme. En revanche, le candidat du MSP Chérif

Hassani a été direct lors d’une halte à l’Est du pays, ce dernier a dénoncé également des fléaux où il juré de « mettre fin à la chaîne de corruption dans le gouvernement et de lutter contre la bureaucratie, l’obstruction des projets et l’arbitraire administratif ». Ce sont ainsi ces préoccupations que déplorent les citoyens qui font l’unanimité du combat chez les candidats qui commencent à mieux s’imprégner de la réalité sociale. Pour Abdelmadjid Tebboune, son axe à ce sujet consiste « à parachever ce qui a été fait jusque-là ». En d’autres termes, plusieurs déclarations des partis qui le soutiennent insistent sur deux faits : le premier est la réforme du code communal et de wilaya afin de réduire les inégalités entre les régions et le deuxième la lutte contre la corruption. Sachant que le président sortant dispose d’un background des premières mesures sur la réforme qu’il a initiée sur le juridique et judiciaire touchant particulièrement la lutte contre le blanchiment de l’argent sale et la corruption de l’oligarchie. Ses partisans n’hésitent pas de ce fait à vanter les efforts du Président candidat sur ces volets avec des solutions concrètes sur le plan juridique et judiciaire. Les candidats mettent également l’accent sur certaines incohérences dans la gouvernance locale.

Si Tebboune mise sur un style ferme où l’autorité de l’Etat est le garant de la stabilité politique, les deux autres candidats tentent de remettre en cause certaines dispositions. Cherif Hassani déclare qu’il supprimera les Daïras les qualifiant « d’un appareil bureaucratique entravant le développement et du coup, procédera à un nouveau découpage administratif qui vise à l’urbanisation des régions inhabitées en accordant aux élus de concrétiser les projets pour les populations de ce régions ». Alors que pour Aouchiche « l’axe important est de militer pour l’instauration d’un Etat de droit et une vie politique pacifique en associant les citoyens aux décisions cruciales du pays ».