Un nouveau round pour la championne olympique de boxe, l’Algérienne Imane Khelif. Cette fois, c’est sur le terrain de la Justice qu’elle livrera son combat contre un cyberharcèlement. Le Parquet de Paris a révélé hier l’ouverture, la veille, d’une enquête suite à la plainte pour
cyberharcèlement aggravé déposée par la boxeuse algérienne Imane Khelif. Victime d’une polémique autour de son genre, elle avait « décidé de mener un nouveau combat : celui de la justice, de la dignité et de l’honneur », avait indiqué dans un communiqué samedi son avocat Nabil Boudi. Selon les médias français, citant le parquet de Paris, l’enquête a été ouverte par « le Pôle national de lutte contre la haine en ligne pour « cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique = à la discrimination et injure publique en raison de l’origine ».Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine. « L’enquête pénale déterminera qui a été à l’initiative de cette campagne misogyne, raciste et sexiste mais devra aussi s’intéresser à celle = et ceux qui ont alimenté ce lynchage numérique », avait souligné, dans son communiqué Me Nabli Boudi. Selon le magazine américain Variety, le milliardaire Elon Musk, propriétaire de X (ex-Twitter), et l’autrice de la saga des Harry Potter, JK Rowling, connue pour ses positions controversées, sont cités dans la plainte.