Les pouvoirs publics poursuivent, sans discontinuer, la récupération des biens spoliés dans le cadre de l’assainissement public. Jusque-là, ce sont une quinzaine d’usines qui ont été récupérées pour être relancées plus tard dans le cadre de l’investissement. Aux dernières nouvelles, ce sont 3 entreprises qui ont été confisquées pour être récupérées par l’Etat. Ces
entreprises de l’agro-alimentaire étaient à l’arrêt depuis des années et ont été, sur décision du ministère de l’agriculture, transférées pour leur gestion par des groupes publics. Idem pour les entreprises dans divers secteurs comme le transport, la construction et les Travaux publics. Le ministre de l’Industrie a fait savoir « qu’une quinzaine d’usines ont été récupérées par l’Etat et nous les dirigerons vers les organisations qui les utiliseront ». A cet effet, Ali Aoun a indiqué que « ces milliards pillés que les citoyens attendaient pour les récupérer en espèces ». Aussi préjudiciables que cela été, les usines qui ont pu être sauvées de la banqueroute, sont actuellement dans le processus de leur relance d’activité. Pour l’Etat, le deal consisterait à mettre ces usines au service de l’économie algérienne tant qu’elles peuvent être rentables. Qu’il s’agisse du groupe Africaver de Jijel, du complexe de pâtes alimentaires de Bouchegouf à Guelma ou du groupe industriel de papier tonic à Tipasa, ces entreprises appartenant à des groupes privés seront toutes placées entre les mains de l’Etat