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Edition du 18 Août 2024



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Variole du singe (Mpox)
Les précisions de l’Institut Pasteur d’Algérie
18 Août 2024

Dans son communiqué, l’Institut Pasteur révèle que « l’épidémie a déjà entraîné 7 851 cas signalés et 384 décès jusqu’en mai de cette année, avec un taux de létalité de 4,9% ». Du fait que les « maladies infectieuses dépassent les frontières nationales », il « est donc essentiel que les pays collaborent pour lutter contre les épidémies » est-il mentionné.

Selon, la même source, la propagation du Mpox « au Congo met en évidence le besoin critique et urgent d’une collaboration mondiale et d’un partage des données ». Rappelant que le virus Mpox a été identifié pour la première fois au Danemark lors d’une épidémie survenue en 1958 en laboratoire chez des singes, l’Institut souligne que « ce n’est qu’en 1970 que les premiers cas ont été signalés chez l’homme». Depuis lors, des « foyers sporadiques de transmission d’animal à homme et d’homme à homme sont apparus principalement en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, entraînant souvent une mortalité importante ». Si les singes sont « des hôtes accidentels, le véritable réservoir reste inconnu, bien que les rongeurs et les primate non humains soient considérés comme des réservoirs potentiels »,

indique l’Institut Pasteur d’Algérie. Pour lieux vulgariser cette épidémie, l’Institut Pasteur précise qu’elle se décline en deux clades différents. Si le clade I, plus virulent et plus mortel, est endémique dans le bassin du Congo, en Afrique Centrale, le clade II estendémique en Afrique de l’Ouest. C’est ce dernier qui est à l’origine de l’épidémie mondiale qui a débuté en 2022, est-il mentionné. Selon le communiqué, les « infections par le Mpox de clade II sont moins graves et plus de 99,9 % des personnes infectées survivent à la maladie », contrairement aux souches du clade I qui « provoquent des maladies plus graves et des décès, avec des taux de mortalité d’environ 3 % ». Nouvelle frayeur pour les Algériens On croyait que les phénomènes de pandémies étaient derrière nous après le cauchemar que nous avons subi trois ans durant. On croyait que les beaux jours revenaient et on commençait à peine à profiter de l’accalmie de la pandémie de Covid-19. Malheureusement une nouvelle frayeur a ressurgi et commence à parcourir le monde entier, engendrant plusieurs préoccupations qui émergent autour de nouvelles menaces épidémiques, notamment par sa vitesse de propagation, montrant une capacité de transmission accrue. Mais de quoi s’agit-il ? C’est la variole de singe, une maladie virale qui se transmet des animaux aux humains.

Elle se propage également par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus. Elle se caractérise notamment par des éruptions cutanées et de la fièvre. Depuis deux ans, en effet, ce virus circule à bas bruit. Il avait déjà inquiété le monde en 2022 avec une flambée de cas de 100 milles infections dans une centaine de pays. Depuis, la progression de la maladie endémique en Afrique est étroitement surveillée. C’est la recrudescence récentes des nouvelles infections qui a poussé l’agence de santé de l’union africaine de déclarer une urgence de la santé publique, son plus haut niveau d’alerte avec près de 38 milles cas recensés et près de 1500 décès. L’infection virale s’étend sur le continent africain. Elle touche désormais 16 pays du continent, une augmentation de 160 pour cent de cas cette année par rapport àl’année dernière. Elle semble ne vouloir pas s’arrêter puisque quelques cas sont enregistrés dans d’autres continents.

Par : IDIR AMMOUR

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