Cet été, le prix de la sardine se négocie sur le marché 500 DA le kilo. Pour le ministre de la Pêche, les raisons de cette flambée s’expliquent par le bouleversement climatique qui a impacté la production au cours de ces deux derniers mois.

durant cette année avec 24.000 tonnes pour l’aquaculture. Toutefois, dans une sortie médiatique au niveau du port d’Alger, le ministre de la Pêche Ahmed Badani a expliqué que « le manque signalé sur le marché est dû aux mauvaises conditions climatiques et a fini par impacter le prix ». D’habitude, c’est pendant l’été que les côtes algériennes sont poissonneuses et il arrive même qu’il y ai un surplus. Cette fois, la montée en puissance de la chaleur a causé une incidence sur la faune marine. Le ministre indique en parallèle que pour évaluer cette situation, il y a le lancement « d’une campagnej de chalutiers qui disposent de zones spéciales de la pêche et ce dans l’objectif de découvrir ces zones ». Dans la même foulée, il signale l’envoi « d’un navire scientifique pour étudier ce phénomène qui a impacté la production nationale de la sardine ». L’une des missions de ce navire est d’évaluer le stock des ressources biologiques disponibles sur les côtes. D’autre part, pour satisfaire la demande nationale, l’Algérie a eu recours ces derniers mois à un quota d’importation de la Tunisie comme ultime recours, sachant que l’importation du poisson est régulé de manière draconienne. Quant au prix au détail, celui-ci ne dépasse pas les 500 DA alors que pour une autre variété de la sardine, le coût est de 700 DA. Cela dit, il y a une nette différence par rapport à ces deux dernières années où le poisson le plus prisé des consommateurs dépassait même les 1000 DA le kilo. L’Etat tente de réguler le marché par de nouvea = apports à la production dont celle du lancement de la campagne d’élevage de 18 millions de jeunes poissons au cours du prochain semestre. Ce qui va contribuer selon