La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger poursuit inlassablement le chantier de la maintenance de son réseau. L’été qui reste caniculaire n’a pas enregistré de grandes coupures d’eau ou de pannes. Seulement, le groupe s’occupe
de la réfection du réseau qui date depuis l’ère coloniale. Malgré les fortes chaleurs, le groupe public des eaux d’Alger s’estbattaqué à la restauration de tout le réseau. La réparation des canalisations dans plusieurs communes se poursuit arythme d’un chantier qui va durer tout l’été. La nouveauté, c’est que ces chantiers sont suivis par un procédé numérique qui permet de localiser et détecter les pannes réelles et de mettre le périmètre selon l’état de la défection. Selon un bilan fourni par l’ADE (Algérienne des eaux), il y aurait « 350.000 fuites en 2022 et 2023 et le taux de ces fuites se situe entre 40 et 45% selon les régions ». Cette année, c’est le combat contre le gaspillage d’eau issu de ces pertes que les groupes publics ont décidé d’entamer. A Alger, la même source affirme que « sur un réseau de 2000 km, 550 fuites d’eau ont été détectées, ce qui cause d’énormes pertes » et le phénomène se répète dans plusieurs grandes agglomérations. Le chiffre a été énorme puisque l’Algérie perdait 1 milliard de m3 par an suite à ce gaspillage et la détérioration de son réseau. Les chantiers enclenchés depuis le début de cet été ont permis de circonscrire ces pertes. L’objectif selon l’ADE consiste « à réduire ces pertes à 18% au lieu des 40% ». Pour rationaliser les coûts de cette déperdition la Seeal active avec des partenaires étrangers sur un système permettant d’économiser les ressources et de canaliser les eaux souterraines pour les exploiter dans l’approvisionnemen