L’autorité nationale indépendante des élections(ANIE) a finalement rendu son verdict. Jeudi, en effet, l’Anie, après examen des dossiers des candidats à la candidature à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, a retenu trois noms.

Il s’agit des candidats Abdelmadjid Tebboune, Youcef Aouichiche et Abdelali Hassani Cherif. Si le président sortant, Abdelmadjid Tebboune qui brigue ainsi un deuxième mandat, s’est présenté en tant que candidat indépendant, il n’en est pas de même pour les deux autres candidats. Youcef Aouichiche s’est présenté en tant que candidat du FFS. Un parti dans lequel il occupe d’ailleurs la fonction de premier secrétaire national. De son côté, Abdelali Hassani Cherfi va, quant à lui, défendre les couleurs du MSP, alors qu’il dirige cette formation politique, puisqu’il est son président. D’autres noms qui avaient l’ambition d’être de cette course présidentielle ont échoué à souscrire à la condition exigée de collecter les signatures, tant des citoyens que des élus. En effet, faute du nombre requis de formulairesde signatures individuelles, les dossiers de Belkacem Sahli, Tarek Zeghdoud, Ahmed Gouraya,

Chaabi Salem, El Abadi Belabbas, Abdelhakim Hamadi, Raouf Aib, Bouamrioune Slimane, Kamel Hebbal, Amar Chekar, Hichem Baba Ahmed, et de Mmes Zoubida Assoul et Saïda Neghza, ont été rejetés. Certains candidats ont échoué de peu selon les résultats de l’Anie. C’est notamment le cas de Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR) qui garde l’infime espoir de pouvoir rejoindre le trio qui a validé son billet pour la bataille finale à la présidentielle. Il a d’aileurs deposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle. Sahli a présenté 635 parrainages d’élus. Seuls 539 ont été jugés par l’Anie comme conformes. 96 ont été annulés, car étant en double avec d’autres candidats. Pour le moment, en tout cas, quatre candidat à la magistrature ont déposé des recours auprès de la Cour constitutionnelle. Cette dernière n’a pas communiqué sur les noms. On croit savoir que même Saïda Neghza fait partie de ceux qui ont introduit des recours, elle qui soutient avoir souscrit à la condition de collecte des 600 signatures d’élus. En tout cas, dans l’attente du verdict de la Cour constitutionnelle, les trois candidats retenus s’apprétent d’ores et déjà a organiser les prochaines étapes de la course à l’élection présidentielle dont, particulièrement, la campagne électorale. Abdelmadjid Tebboune, qui va briguer un second mandat, part largement

avec les faveurs des pronostics. Et pour cause, il est soutenu par un aréopage de partis politiques et d’organisations de la société civile. D’ailleurs, il a réussi en quelques jours seulement a collecter un grand nombre de signatures. Le candidat Abdelmadjid Tebboune a déposé 18.600 formulaires de signatures individuelles d’élus répartis à travers 58 wilayas et à l’étranger, dont 18.095 ont été acceptés, 323 ont été rejetés étant des doublants et 182 ont été annulés.