Le régime du Makhzen est instrumentalisé pour protéger le projet sioniste dans la région», a affirmé hier à Alger Mohamed Aliane, membre du FPLP. «Le régime du Makhzen est un Système instrumentalisé et mis en place pour protéger le projet sioniste dans la région

et le monde arabe dans son ensemble», indique ce cadre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), mardi, lors d’une conférence- débat organisée, à Boudouaou (Boumerdès), dans le cadre de la 12e édition de l’Université d’été des cadres du Front Polisario et de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Le régime du Makhzen sorti de la présidence du Comité El Qods Et avec la normalisation officielle avec l’entité sioniste, «le peuple palestinien considère que ce régime est sorti de la présidence du Comité El Qods notamment après l’opération Déluge d’El Aqsa, à Ghaza, qui a fait tomber ledit projet du siècle qui allait se concrétiser avec la normalisation officielle de l’Arabie saoudite avec l’entité d’occupation», poursuit le conférencier. Aliane explique que l’entité sioniste a été créée par les anciennes forces d’occupation comme un poison et un cancer dans la région pour empêcher l’unité du monde arabe allant du Moyen-Orient jusqu’à Nouakchott, un monde uni par la géographie et la langue. La cause palestinienne a évité un autre destin «Si le projet de normalisation directe entre l’Arabie saoudite et l’entité sioniste s’est réalisé, la cause palestinienne aurait eu un autre destin», estime Aliane, affirmant que «le peuple palestinien n’aurait jamais arrêté sa lutte dans le cas contraire et les déceptions que causent les «régimes arabes sionisés». C’est le terme qu’utilise ce militant palestinien pour désigner les régimes arabes mis en place par les anciennes puissances d’occupation occidental, dont le but est de maintenir leur domination dans la région et entraver son unité aspirée par les peuples rabes. Selon lui, «les régimes sionisés n’auraient pas pu se maintenir au pouvoir dans certains pays arabes sans le soutien des anciennes forces d’occupation»